La comédie noire en première classe
Kaley Cuoco joue les hôtesses de l’air mardi, sur Warner TV, dans le thriller aux accents comiques «The Flight Attendant»
Un mystère délicieusement drôle et absurde. Dans The Flight Attendant, adaptation du roman éponyme de Chris Bohjalian pour HBO Max, diffusée en France mardi à 20h55 sur Warner TV, l’ex-star de The Big Bang Theory, Kaley Cuoco, prête ses traits à Cassie Bowden, une hôtesse de l’air avec un penchant pour l’alcool et les aventures sans lendemain, comme avec ce beau ténébreux, Alex Sokolov (Michiel Huisman). Sauf qu’elle se réveille le lendemain dans une chambre d’hôtel à Bangkok, avec une sérieuse gueule de bois et le cadavre du passager étendu à ses côtés. «Quand je suis tombée sur The Flight Attendant, c’était un livre vraiment très sombre. J’ai bien fait comprendre que, si le projet se faisait, on devait en changer le ton en y insufflant mon énergie comique», explique Kaley Cuoco, également productrice exécutive du show, lors d’une conversation exclusive Canneseries, qui sera mise en ligne en intégralité mardi sur la chaîne Youtube du festival et à laquelle 20 Minutes a eu accès en avant-première. Portée par un humour souvent jubilatoire, The Flight Attendant joue à fond la carte de la comédie noire. Après s’être réveillée à côté du cadavre d’alex Sokolov, Cassie tente de prendre la tangente, sans jamais saisir pleinement l’ampleur de la situation dans laquelle elle se trouve. C’est là tout le sel de la série. « Dans les moments les plus sombres, la vie peut être drôle, étrange et décalée », commente Kaley Cuoco. Et l’on se délecte de voir l’hôtesse de l’air prendre systématiquement les mauvaises décisions, comme lorsque, dans un film d’horreur, l’héroïne fonce tout droit vers le danger. Cassie est-elle coupable, comme le suspectent les agents du FBI? L’enquête commence. «Au début, tout le monde adore Cassie, elle met l’ambiance. Mais on comprend, au fil des épisodes, qu’elle est alcoolique », explique Kaley Cuoco. La chute du personnage est annoncée dans le générique à la Saul Bass, rappelant ceux d’arrête-moi si tu peux, de Steven Spielberg, ou de Mad Men. Bref, on ne boude pas son plaisir devant ce mystère pétillant et sombre, qu’on dévore comme un bon livre de plage.
«J’ai fait comprendre que, si le projet se faisait, on devait en changer le ton.» Kaley Cuoco, actrice