20 Minutes (Toulouse)

Surclassé par City (2-0), Paris sort tête basse aux portes de la finale de la Ligue des champions

Contrairem­ent à l’an passé, le PSG, encore battu (2-0) par les Citizens mardi, ne verra pas la finale

- Aymeric Le Gall

L’exploit n’a pas eu lieu. Privé de Kylian Mbappé, sur le banc au coup d’envoi, le PSG s’est incliné (2-0) sur la pelouse de Manchester City, mercredi soir, en demi-finale retour de la Ligue des champions. Bien dans le match à la pause malgré l’ouverture du score de Mahrez, Paris a lâché quand l’ancien de Leicester a fait le break au retour des vestiaires.

> City, froid et réaliste. La raison laissant place à l’irrationne­l quand sonne l’heure des demi-finales de C1, on avait cru percevoir un signe en voyant Manchester sous les grêlons mercredi soir, rappelant la neige de Munich le mois dernier. A la place, les Parisiens ont goûté au froid réalisme citizen. Une erreur de placement de Florenzi sur un long ballon d’ederson, une frappe contrée de De Bruyne et Mahrez, le gamin de Sarcelles, plantait Paris d’entrée de jeu (10e). Les Parisiens, dominateur­s lors du premier round, auraient pourtant mérité de marquer un but, celui de l’espoir, mais la barre, sur la tête de Marquinhos, et la malchance, sur un tir de Di Maria qui frôla le but vide d’ederson, en décidèrent autrement.

> Le Ney n’y était pas. Les adeptes du verre à moitié plein vous diront qu’à ce moment-là, l’équation n’était pas si différente, puisque Paris devait encore et toujours marquer deux fois pour espérer rêver un peu plus longtemps. Dommage, dans ce cas, que Neymar, qui jurait sur la tête de sa mère qu’il laisserait ses tripes sur la pelouse, ait décidé de tout faire tout seul, quitte à jouer la tête dans le guidon. Dommage, aussi, que City ait malicieuse­ment choisi d’imiter le PSG dans sa stratégie, jusqu’ici payante lors des tours précédents, du « je t’attends et je te plante en contre ». Celui qui mena au but du 2-0 (de Mahrez, encore lui… 63e) est un cas d’école.

> Un seul être vous manque. Avec le recul, on ne pourra s’empêcher de maudire les fibres musculaire­s qui ont décidé de lâcher Mbappé et son mollet au pire des moments de la saison. Déjà touché au match aller, Kyky a regardé ses potes depuis le banc de touche de l’etihad, mercredi. Et sans vouloir manquer de respect à Mauro Icardi, le roi des « asados » (barbecue, en français), fantomatiq­ue à City, est à des années-lumière du crack de Bondy. Et dire que c’est peut-être la dernière fois qu’on le voyait en C1 sous le maillot parisien...

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 ??  ?? Comme à l’aller, c’est Riyad Mahrez (à gauche) qui a fait le plus mal aux Parisiens en inscrivant un doublé.
Comme à l’aller, c’est Riyad Mahrez (à gauche) qui a fait le plus mal aux Parisiens en inscrivant un doublé.

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