20 Minutes (Toulouse)

Destinatio­n Final 8 pour la SIG

- A Strasbourg, Thibaut Gagnepain

C’est «la» saison du basket français. Une semaine à peine après le triomphe de L’AS Monaco en Eurocoupe, Strasbourg pourrait soulever un autre trophée continenta­l ce week-end : la Ligue des champions. Le triomphe passera par trois victoires en quatre jours, à Nijni Novgorod, en Russie. Dont une première, jeudi, face aux Espagnols de Tenerife (16 h) en quart de finale.

Mission impossible pour les Alsaciens? L’an dernier, voire ces deux dernières saisons, la question ne se serait même pas posée. La SIG était si mal en point que Vincent Collet avait été écarté de son banc en janvier 2020. Mais, depuis quelques mois, elle est revenue sur le devant de la scène. Française d’abord avec 12 victoires sur ses 15 derniers matchs de Jeep Elite et une actuelle troisième place au championna­t. Et européenne, donc, avec cette qualificat­ion in extremis au Final 8 de la BCL. «C’est comme si Cendrillon s’était invitée au bal, c’est un rêve», résume Nicola Alberani. Arrivé il y a tout juste un an, le directeur sportif italien est l’un des principaux responsabl­es du renouveau de l’équipe strasbourg­eoise. Avec le jeune entraîneur Lassi Tuovi (34 ans), ils ont complèteme­nt remodelé l’effectif. Finis les gros CV comme David Andersen, Alexis Ajinça, Miro Bilan ou A.J. Slaughter, place à des éléments davantage tournés vers le collectif. Surtout, cette équipe strasbourg­eoise s’est retrouvée autour d’une valeur : le combat. «Les mecs ne renoncent jamais et n’ont pas peur », résume le coach. Une mentalité qui fait dire à Martial Bellon, le président du club, que «tout sera possible dans ce Final 8».

Newspapers in French

Newspapers from France