20 Minutes

En arrachant le nul à Turin, Lyon garde une infime chance de se qualifier

L’OL est allé décrocher le nul face à la Juve (1-1)

- De notre envoyé spécial à Turin (Italie), Jérémy Laugier

Contrairem­ent à ses trois précédents matchs face à la Juve, l’OL a longtemps semblé ne pas pouvoir y croire… avant d’enfin accrocher quelque chose, mercredi à Turin (1-1). Plombés par un penalty de Gonzalo Higuain après une poussette bien naïve de l’inexpérime­nté Mouctar Diakhaby (13e), les Lyonnais (3es) peuvent encore atteindre les 8es de finale de la Ligue des champions grâce à une égalisatio­n inattendue de Corentin Tolisso (84e). La situation reste tout de même bien mieux engagée pour l’AS Monaco, solide leader de son groupe grâce à son succès (3-0) face au CSKA Moscou.

Higuain maintient l’OL en vie. L’OL tenait absolument à franchir un cap cette saison dans la plus prestigieu­se épreuve européenne. Il était a priori impossible de faire pire que ce piteux total de quatre points dans un groupe très abordable en 2015-2016. Sans un coup de tête décisif de Corentin Tolisso (1-1, 84e), les Lyonnais auraient été éliminés de la course aux 8es de finale dès la 4e journée. Si le 22 novembre à Zagreb, leur objectif n’est pas seulement d’assurer une place en Ligue Europa, c’est aussi en partie en raison de la maladresse de Gonzalo Higuain. Idéalement servi par Mario Mandzukic, l’attaquant argentin a manqué le but du break (39e). Reste à savoir s’il permettra à l’OL, à six points de Séville, de signer une improbable « remontada ».

Sur la lancée de Toulouse. Bruno Genesio voulait croire en l’élan né après le succès samedi à Toulouse (1-2). Dans le jeu, son 4-4-2 n’avait rien garanti du tout au Stadium. Adopter le même système avec le tandem Jérémy Morel-Maciej Rybus sur le côté gauche n’a pas vraiment été une réussite mercredi. Sans intention de pressing, malmené techniquem­ent par une Juventus parfois brillante, l’OL a longtemps semblé mal en point. La fébrilité du jeune duo Mouctar Diakhaby-Emanuel Mammana ne doit pas être la seule inquiétude dans cette équipe.

Lacazette, Fekir et Ghezzal loin du compte. Sur le papier, ce trio offensif avait vraiment de la gueule cet été. Mais tantôt invisibles, tantôt maladroits, Alexandre Lacazette, Nabil Fekir et Rachid Ghezzal n’ont jamais porté l’attaque lyonnaise. Lacazette a failli sauver son bilan dans les arrêts de jeu, mais il n’a pas cadré la balle de l’exploit (94e).

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