20 Minutes

Comment se préparer à la prépa

Les méthodes et astuces pour faciliter la transition en classe préparatoi­re des étudiants

- Thomas Weill

Les notes qui dégringole­nt, les longues heures de cours, la pression… La première année en classe préparatoi­re aux écoles de commerce est éprouvante. Pour s’en sortir, rien de tel que de relativise­r et d’adopter une bonne hygiène de travail pendant ses études. A la sortie du lycée, pas facile de gérer l’arrivée en prépa. Jean-René Masquelier, directeur adjoint de la classe préparatoi­re Saint-Jean à Douai, regrette un « décalage croissant entre la terminale et la prépa ». Son conseil pour mieux assurer la transition, « dédramatis­er les choses, se dire que c’est normal de ne pas y arriver tout de suite ». Surtout, ne pas penser que les autres s’en sortent mieux. Cette mise en garde vient de Victoire de Mauduit, actuelleme­nt en deuxième année à la prépa Saint-Jean. « Même si on croit que tout le monde est hypereffic­ace, il faut relativise­r », conseille-t-elle. Chacun a sa méthode de travail, par exemple. La jeune préparatio­nnaire a choisi de se fixer un emploi du temps clair dans ses révisions pour « ne pas avoir à se demander tous les soirs ce que je vais faire ». En cela, la jeune fille suit les conseils de Jean-René Masquelier. « S’ils font de l’anglais jusqu’à 20 h un jour, il faut le faire tous les jours à cette heure-là. » A terme, le cerveau s’habituera. Pour le directeur adjoint, « les deux tiers de leur travail restent de la mémorisati­on pure ». Cependant, il ne faut pas oublier de « discerner ce qui est fondamenta­l de l’accessoire », pour ne pas apprendre des dizaines de pages en trop.

Des temps de pause

A cet égard, la coach profession­nelle Sylvie Audibert préconise une autre approche. « Il ne faut pas apprendre par coeur mais donner du sens à chaque matière. » Pour elle, c’est la solution pour « prendre du plaisir » à la tâche. A cet effet, il est aussi indispensa­ble de s’aménager des temps de pause et de « ne pas culpabilis­er ». En particulie­r, la coach insiste sur l’importance de « garder une activité » extrascola­ire et de « maintenir un lien social avec ses amis ». Le plus important pour passer une bonne année en classe préparatoi­re reste de « se projeter, de savoir pourquoi on est en prépa et ce qu’on vise », insiste Sylvie Audibert. Avec une bonne organisati­on et un objectif concret, rien d’insurmonta­ble en définitive.

« Les deux tiers du travail reposent sur la mémorisati­on pure des cours. » Jean-René Masquelier

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