Comment se préparer à la prépa
Les méthodes et astuces pour faciliter la transition en classe préparatoire des étudiants
Les notes qui dégringolent, les longues heures de cours, la pression… La première année en classe préparatoire aux écoles de commerce est éprouvante. Pour s’en sortir, rien de tel que de relativiser et d’adopter une bonne hygiène de travail pendant ses études. A la sortie du lycée, pas facile de gérer l’arrivée en prépa. Jean-René Masquelier, directeur adjoint de la classe préparatoire Saint-Jean à Douai, regrette un « décalage croissant entre la terminale et la prépa ». Son conseil pour mieux assurer la transition, « dédramatiser les choses, se dire que c’est normal de ne pas y arriver tout de suite ». Surtout, ne pas penser que les autres s’en sortent mieux. Cette mise en garde vient de Victoire de Mauduit, actuellement en deuxième année à la prépa Saint-Jean. « Même si on croit que tout le monde est hyperefficace, il faut relativiser », conseille-t-elle. Chacun a sa méthode de travail, par exemple. La jeune préparationnaire a choisi de se fixer un emploi du temps clair dans ses révisions pour « ne pas avoir à se demander tous les soirs ce que je vais faire ». En cela, la jeune fille suit les conseils de Jean-René Masquelier. « S’ils font de l’anglais jusqu’à 20 h un jour, il faut le faire tous les jours à cette heure-là. » A terme, le cerveau s’habituera. Pour le directeur adjoint, « les deux tiers de leur travail restent de la mémorisation pure ». Cependant, il ne faut pas oublier de « discerner ce qui est fondamental de l’accessoire », pour ne pas apprendre des dizaines de pages en trop.
Des temps de pause
A cet égard, la coach professionnelle Sylvie Audibert préconise une autre approche. « Il ne faut pas apprendre par coeur mais donner du sens à chaque matière. » Pour elle, c’est la solution pour « prendre du plaisir » à la tâche. A cet effet, il est aussi indispensable de s’aménager des temps de pause et de « ne pas culpabiliser ». En particulier, la coach insiste sur l’importance de « garder une activité » extrascolaire et de « maintenir un lien social avec ses amis ». Le plus important pour passer une bonne année en classe préparatoire reste de « se projeter, de savoir pourquoi on est en prépa et ce qu’on vise », insiste Sylvie Audibert. Avec une bonne organisation et un objectif concret, rien d’insurmontable en définitive.
« Les deux tiers du travail reposent sur la mémorisation pure des cours. » Jean-René Masquelier