Il y a les clubs qui chérissent leursfans, et les autres...
«20 Minutes» a voulu savoir qui sont les joueurs de L1 les plus accessibles pour leurs fans
Chaque semaine, des centaines de supporters ambiancent les centres d’entraînement des clubs de Ligue 1 à la recherche d’un selfie, d’une signature sur un maillot ou d’un échange avec les stars de notre championnat. Mais tout le monde n’est pas reçu de la même manière. Petit classement des clubs les plus ouverts.
Rigolade entre potes. Les petits clubs, de L2 ou ceux promus en L1, n’ont pas tout à fait perdu leur sens des réalités. Chez eux, la majorité des entraînements sont ouverts au public, le contact avec les joueurs est facile, amical. Croyez-en quelqu’un qui s’est pointé à l’entraînement de Dijon lors d’un enterrement de vie de garçon avec 15 potes déguisés en fleurs, qui a réussi à taper un foot sur un terrain annexe, avant un quart d’heure de selfies avec la légende Florent Balmont.
Open bar sur les selfies. A Toulouse, depuis l’arrivée de Pascal Dupraz, les supporters peuvent voir les joueurs et l’entraîneur avant qu’ils ne rejoignent les vestiaires du centre technique du Stadium, réaliser des selfies, leur faire signer des autographes. A Saint-Etienne aussi, la plupart des entraînements sont ouverts et les joueurs très largement disponibles. Bordeaux faut aussi partie des bons élèves. Malgré encore de nombreux entraînements à huis clos, Lyon et Marseille, qui ne sont pas historiquement les plus sympas, essaient de s’ouvrir de plus en plus.
Des clubs qui se prennent pour d’autres. Réputé très ouvert, le centre d’entraînement de Nantes l’est nettement moins depuis l’arrivée de René Girard. « On ne rentre plus, regrette Maxime. C’est moins cool qu’avant. » Les supporters peuvent communiquer avec les joueurs à la sortie du centre lorsque ces derniers partent en voiture. « Riou, Dupé, Rongier ou Dubois s’arrêtent, les autres s’en foutent, explique Maxime. T’as l’impression de les faire chier. » Ce n’est pas beaucoup mieux à Lille, où un entraînement par semaine est ouvert au public, lequel est très encadré par des agents de sécurité et regrette ce côté « militaire ».
Huis clos pour tout le monde. « A Paris, ça doit bien faire quatre ans qu’il n’y a plus de séance ouverte au public, c’est dommage. » Le constat est signé Miloud Kotbi, responsable du site PSG Community. Au Camp des Loges, la tribune qui donnait accès à la séance a été détruite. Alors, la seule solution pour accéder aux stars, c’est le parking, d’où ils sortent avec leur voiture. Dur, dur, de supporter le PSG.