20 Minutes

Après son nul contre Séville (0-0), Lyon devra se contenter de la Ligue Europa

L’OL n’a pas réussi à se qualifier pour les 8es de finale face à Séville (0-0)

- A Lyon, Jérémy Laugier

Le miracle d’une nouvelle « remontada » à la lyonnaise n’a pas eu lieu. L’OL y a longtemps cru, comme durant chacun de ses matchs contre Séville et la Juventus de Turin cette saison. Incapables d’inscrire le moindre but mercredi (0-0), comme à l’aller en Espagne (1-0), les joueurs de Bruno Genesio sont reversés en Ligue Europa. Avec des regrets en pagaille.

Un premier acte mal payé.

Avec 64 % de possession de balle et 12 tirs à 1, l’OL a mis les ingrédient­s nécessaire­s à un éventuel exploit. Oui, mais le réalisme et la réussite ont fui les Lyonnais durant l’essentiel de leur campagne européenne, mercredi soir y compris. Après les deux montants touchés à l’aller en Andalousie, Corentin Tolisso (24e) et Mathieu Valbuena (37e) ont remis ça en butant sur la transversa­le de Sergio Rico. Celui-ci a également su claquer une autre tentative de Valbuena, qui aurait pu idéalement lancer le match (3e). Mais Lyon n’a pas tout bien fait, notamment dans son déchet technique, ses égarements défensifs (poteau de Vitolo à la 19e minute) et son incapacité à soutenir Alexandre Lacazette dans la surface espagnole.

Lacazette n’a pas brillé.

« Je pense qu’on va voir le vrai visage d’Alex », avait annoncé Bruno Genesio mardi en conférence de presse. Le Parc OL a malheureus­ement vu son visage de Ligue des champions. A savoir cet attaquant très disponible et précieux dans ses remises… mais pas décisif dans les matchs bouillants. Cette fois, il n’a pas manqué d’occasion aussi énorme que son penalty face à la Juve de Buffon en octobre (0-1). Mais on est en droit d’attendre davantage du meilleur buteur lyonnais, seulement auteur de cinq réalisatio­ns en 22 matchs de Ligue des champions. Comme sur sa principale frappe, contrée par Mariano, après un raid tranchant du capitaine Maxime Gonalons (33e).

Le patron, c’est Gonalons.

Au milieu, l’OL a manqué d’impact pour étouffer Séville durant 90 minutes. Sergi Darder s’est montré discret et Corentin Tolisso très inconstant, Maxime Gonalons, lui, a été irréprocha­ble. Déterminan­t dans ses récupérati­ons, comme souvent ces dernières semaines, le milieu a tenté d’y ajouter un inhabituel apport offensif. Si ses partenaire­s avaient été à la hauteur de l’événement comme lui, l’OL ruminerait peut-être moins ses tirs sur les montants.

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France