« L’absence de vent favorise l’accumulation des polluants près du sol »
C’est le plus long pic de pollution qu’ait connu Paris depuis dix ans et il est loin d’être fini. Mercredi, Airparif, l’organisme de surveillance de la qualité de l’air sur la région parisienne, a annoncé que ce pic en Ile-de-France depuis une semaine durerait encore ce jeudi et peut-être les jours suivants. Ce sont les conditions anticycloniques qui sont responsables de la stagnation de la pollution : le week-end dernier, le vent avait permis de faire redescendre les concentrations de particules dans l’atmosphère en les dispersant. Mais, comme l’explique Airparif, « l’absence de vent et l’inversion des températures marquée favorisent l’accumulation des polluants près du sol ». Quand l’air le plus chaud n’est pas près du sol, mais au-dessus d’une couche d’air plus froid, comme c’est le cas actuellement à Paris, la masse d’air froide reste « coincée » en dessous, avec la pollution. Si on peut tenter de limiter la quantité de particules dans l’air, notamment en réduisant les émissions de la circulation automobile, on ne peut qu’espérer que la météo changera d’ici quelques jours. Mais ce ne sera pas pour ce jeudi : Météo France a prévu une situation anticyclonique stable, à Paris. « Tant que l’on reste dans cette situation météorologique et que les émissions de polluants restent stables, on ne sortira pas du pic de pollution », indique Airparif.