Pour le meilleur et pour l’Empire
Une héroïne de choc, un droïde génial, un méchant au charme glaçant... « Rogue One » ravira les fans de la saga « Star Wars », et les autres.
Rogue One : A Star Wars Story est une grande première. Jamais auparavant la saga n’avait connu de film unique, sans suite. Gareth Edwards donne une ampleur nouvelle à l’univers créé par George Lucas. 20 Minutes vous explique pourquoi, sans rien spoiler !
Une histoire familière. Les rebelles tentent de voler les plans de l’Etoile de la mort : l’histoire trouve parfaitement sa place entre les épisodes III et IV de la saga. Certes, les familiers de « Star Wars » s’amuseront davantage que ceux qui n’ont jamais entendu parler de Dark Vador, mais Rogue One peut être vu indépendamment des autres épisodes.
Des rebelles idéaux. Felicity Jones, Diego Luna, Donnie Yen et Riz Ahmed forment l’équipe de choc de la Rébellion. On s’attache rapidement à ces héros inférieurs en nombre et en équipement face à l’Empire. Gareth Edwards a choisi des comédiens énergiques. Pas des gravures de mode, mais des êtres déterminés à faire triompher leurs idéaux. La dimension tragique de Jyn Erso (Felicity Jones), comme ses rapports avec le savant incarné par Mads Mikkelsen, met en relief sa bravoure dans l’adversité. La partition exceptionnelle de Michael Giacchino rend l’ensemble à la fois épique et poignant.
Un droïde génial. Que serait « Star Wars » sans un nouveau robot ? Celui de Rogue One s’appelle K-2SO. Alan Tudyk lui prête sa gestuelle (et sa voix dans la version originale). Ce dandy à l’humour sarcastique et au sale caractère est irrésistible! Il est moins mignon que BB-8, mais on l’adopterait bien quand même.
Un méchant effrayant. Bien connu par les aficionados de la série « Bloodline », Ben Mendelsohn entre dans le panthéon des vilains de « Star Wars » avec un charme glacé. Cet acteur australien, vu en mauvais garçon dans The Place Beyond the Pines (2013), ferait presque passer l’envie de se rebeller.
Une mise en scène époustouflante. Gareth Edwards (Godzilla, Monsters) a choisi de traiter son sujet comme un film de guerre à la fois sale, sombre et galvanisant. Il révolutionne la saga en lui appliquant son style guérilla dans des décors crasseux où il est malaisé de survivre.