2017 passe déjà au vert
Depuis le 1er janvier, le diesel est plus fortement taxé
Pollution atmosphérique, sacs plastique et protection de la biodiversité : l’année 2017 s’ouvre avec quelques nouvelles mesures environnementales qui auront un impact sur le quotidien des Français.
Fiscalité alourdie sur le diesel. Gros émetteur de particules fines, responsable des pics de pollution atmosphérique, le diesel est plus cher depuis le 1er janvier. Son prix va augmenter d’environ 4 centimes par litre. L’essence, elle, verra sa fiscalité allégée pour se « rapprocher » de celle du diesel, a expliqué Ségolène Royal. « On ne peut pas à la fois dire que le diesel et les particules provoquent de très très graves problèmes de santé publique et en même temps continuer à donner un avantage au diesel, c’est fini cela, il faut passer à l’après-diesel », a justifié la ministre de l’Environnement. Les entreprises pourront, dans un délai de deux ans, déduire 80 % de la TVA appliquée sur l’essence, comme c’est le cas actuellement pour le gazole.
VAide au remplacement de vieux véhicules diesel. Dans la même optique, les Français qui voudront remplacer un véhicule diesel âgé de plus de 10 ans par une voiture électrique pourront bénéficier d’une aide de 10 000 € ou de 1 000 pour un scooter électrique, à compter du 1er janvier.
La vignette Crit’Air obligatoire dans certaines villes. Entrée en vigueur le 1er janvier 2016, elle va devenir obligatoire à Paris à compter du 15 janvier 2017, et dans plusieurs villes victimes de pics de pollution comme Lyon et Grenoble. Cette vignette permet de distinguer les véhicules les moins polluants des autres et pourrait, à terme, devenir un critère pour les autorisations de circulation en période de pic de pollution atmosphérique.
Sacs plastique : l’interdiction s’élargit. Les sacs en plastique non biodégradables ont déjà cédé la place aux caisses des magasins à des sacs en papier, carton, matériaux biosourcés ou réutilisables. Depuis le 1er janvier, ce sont tous les sacs distribués dans les magasins qui doivent répondre à ces critères, aussi bien au rayon fruits et légumes qu’à la boucherie ou la charcuterie. Les emballages plastique utilisés pour l’envoi de la presse et de la publicité sont également concernés.