« The Wall » nous fiche les boules
Ce lundi à 19 h, « Money Drop » laisse place à un jeu d’argent à la dramaturgie redoutable
«Etre ou ne pas être? » s’interrogeait Hamlet. Dans « The Wall », le nouveau jeu de TF1 diffusé dès ce lundi à 19 h, c’est plutôt la question « Boule verte ou boule rouge ? » qui scelle le sort des candidats. 20 Minutes a assisté à l’enregistrement de l’émission et a observé la dramaturgie déployée.
Un ascenseur émotionnel
Il y a d’abord le fameux mur, « créé pour changer votre vie », explique l’animateur Christophe Dechavanne aux candidats venus tenter de gagner jusqu’à 1,5 million d’euros. Douze mètres, ça en impose. Puis des boules de différentes couleurs qui cheminent le long de la paroi et atterrissent dans l’une des cases représentant des sommes allant de 1 000 à 150 000 €. Enfin, des questions de culture générale auxquelles les candidats doivent répondre. « A chaque fois, c’est une histoire différente, écrite par l’imprévu permanent », annonce fièrement Nicolas Copperman, président d’Endemol et producteur du jeu. On s’étonne presque de se laisser prendre à ce point par la mécanique du jeu et de s’investir émotionnellement dans les (més)aventures des participants. « On est avec des candidats français, qui ne sont pas dans le fake ou l’acting comme aux Etats-Unis [où le concept a vu le jour, sur NBC] », avance Christophe Dechavanne. Dernier acte. L’un des candidats, qui avait été isolé, doit accepter ou refuser le contrat de l’huissier lui assurant de repartir avec une somme garantie, sans savoir ce que son copéquipier a réellement gagné ou perdu. Les larmes, elles, sont au rendez-vous, qu’elles soient de déception ou de joie. « Où la joie a le plus de rires, la douleur a le plus de larmes. » Dechavanne? Non : Shakespeare.