Laporte veut panser les bleus
Après la défaite en Irlande, samedi, le président de la FFR souhaite qu’il y ait du changement
Après un automne où le XV de France avait fait trembler l’Australie et la Nouvelle-Zélande, voici les Bleus en crise, à la suite de la défaite en Irlande (19-9). C’est même tout le rugby français qui semble parti pour s’empoigner dans les prochains jours après les propos de Bernard Laporte, invité de « Stade 2 », dimanche.
Six mois en équipe nationale
Sur le plateau de France 2, Le nouveau président de la Fédération française de rugby a campé à merveille le rôle du boss interventionniste, prompt à dégainer l’une des mesures phares de sa campagne : les contrats fédéraux. A grands coups « d’intérêt général du rugby français », l’ancien sélectionneur des Bleus a affirmé son intention de salarier « quarante joueurs » et de copier le modèle en vogue à Dublin. Bernard Laporte souhaite que ces internationaux passent « six mois avec la FFR et six mois dans les clubs. » Pour indemniser les équipes qui perdraient leurs meilleurs joueurs pendant un semestre, l’ex-demi de mêlée compte verser « cinq millions d’euros par an à la Ligue [qui gère les clubs]. Il en faudrait douze. Une rencontre en plus contre la Nouvelle-Zélande, ça fait six ou huit millions et c’est fini », a expliqué le nouvel homme fort de la FFR. Les internationaux soutiennent le projet – selon Bernard Laporte – et il se dit prêt à discuter. Pendant ce temps, les Bleus ont encore deux rencontres à jouer en Italie et contre le pays de Galles. Avec un Novès qui affirme que son équipe « stagne », des joueurs toujours aussi maladroits, conscients, à l’image de Maestri, qu’il leur manque « beaucoup de choses », les prochaines semaines peuvent être agitées. De quoi vous rendre nostalgiques de ces (belles) défaites automnales.
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