« Hollyweed », ça tourne
Pour les besoins du tournage d’une série de la chaîne de télévision OCS, « Hollyweed, belle île en herbe », Wydit-Joli-Village est devenu pour quelques jours une plaque tournante imaginaire du trafic de cannabis. Quelque 320 Vicusiens habitent ici, à trois quarts d’heure de Paris, dans le décor champêtre d’une partie du Vald’Oise. L’histoire de la série se déroule sur l’île imaginaire de Troudec’h, rongée par le chômage. Un beau jour, 25 tonnes de cannabis échouent sur une plage de l’île. Certains habitants décident de vendre la marchandise pour améliorer leur ordinaire.
Budget mesuré
Le choix de Wy-dit-Joli-Village n’est pas anodin. La directrice de production, Sarah Coutausse, explique qu’« on est supposé être sur une île, et le village de Wy-dit-Joli-Village est pauvre en signalisation et en bitume. Il a l’air très lointain, alors qu’il est proche de Paris. C’est beaucoup plus simple pour la production. » Pour le tournage, la production dispose d’un budget « entre 1,5 et 2 millions d’euros » pour les douze épisodes de vingtsix minutes, confie Arthur Benzaquen, producteur et acteur de la série. C’est peu comparé aux 2,9 millions d’euros pour dix épisodes de « Loin de chez nous » ou aux 250000 € par épisode de « Plus belle la vie ». « Ça pousse à la création », estime Arthur Benzaquen, qui rappelle que que « truquer une vingtaine de plans coûtera moins cher que d’emmener toute une équipe sur l’île d’Oléron ».