20 Minutes

Ça rapporte et ça revient

Dans « Mes vies de chien », le toutou est définitive­ment le meilleur ami de l’homme

- Caroline Vié

Si le toutou de Mes vies de chien de Lasse Hallström change d’apparence, c’est parce qu’il se réincarne à plusieurs reprises pour retrouver son maître. Berger allemand, golden retriever ou corgi, il découvre des existences fort différente­s, des années 1960 à nos jours. Seule constante : son amour inconditio­nnel pour le garçon qui l’a adopté en 1962 et qui va prendre tour à tour l’apparence de Bryce Gheisar, K. J. Apa et Dennis Quaid. Si la production a été accusée d’avoir maltraité un berger allemand, ces rumeurs ont été totalement désamorcée­s : les amoureux des animaux pourront profiter du film sans la moindre réticence. Lasse Hallström s’y entend en termes de canidés. Le cinéaste suédois s’est fait connaître à l’internatio­nal grâce à Ma vie de chien (1985). « J’ai toujours eu des chiens, ce qui explique ma passion pour eux, raconte-t-il. Ce sont des acteurs épatants en même temps que de merveilleu­x compagnons de vie. » Bailey, le héros de Mes vies de chien, change de race et d’apparence au fur et à mesure du récit. « Il fallait que l’on croie qu’il s’agit toujours du même chien, que c’est son âme qui passe d’un animal à l’autre. Il était donc indispensa­ble que les spectateur­s puissent le reconnaîtr­e », insiste Lasse Hallström, adaptant ici un bestseller de W. Bruce Cameron.

De l’humour bon enfant

Les acteurs et l’équipe ont tous craqué pour les chiens du film. « Le plus dur a été de s’en séparer, reconnaît le réalisateu­r. C’est de ce lien inexplicab­le, mais si profond qu’on entretient avec eux que parle Mes vies de chien. » Les fans de chats seront peut-être moins réceptifs, mais l’humour bon enfant et les émotions à fleur de peau ont de quoi plaire au plus grand nombre.

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Bailey se réincarne pour retrouver son premier maître.

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