Jamais trop tard pour changer d’avis
En cas de mauvais choix de L1, ce ne sont pas les solutions qui manquent
Faire un mauvais choix d’orientation après le bac, cela peut arriver aux meilleurs d’entre nous — donc à vous (si, si). Pas de panique cependant : pour vous en sortir dans le labyrinthe de l’enseignement supérieur, il y a plus d’une piste à suivre. « Si l’on veut se réorienter avant janvier, il y a pas mal de possibilités de cursus : des écoles d’informatique, des formations en MUC [management des unités commerciales], gestion, des IUT qui prennent des étudiants entre janvier et mars », énumère Blandine Yvert,
« Il ne faut pas subir cet échec, on a le droit de se tromper ! »
Julie Mleczko, Studyrama auteure d’Orientation, mode d’emploi (éd. Quasar). Quantité de cursus en rentrée décalée s’offrent à l’étudiant, en plus des solutions présentes au sein même de son université, s’il est à la fac, via le service d’orientation et d’information (Scuio). Le tout, résume la conseillère, est donc de changer son fusil d’épaule de préférence avant le mois de janvier et la fin du premier semestre. A partir du mois d’avril, les choses évoluent sensiblement. Julie Mleczko, rédactrice en chef du site Studyrama, conseille d’attendre l’année suivante pour se lancer dans une nouvelle formation, tout en restant assidu. Surtout, ne désespérez pas : « Il ne faut pas subir cet échec, on a le droit de se tromper! Le tout, c’est de ne pas attendre pour se renseigner et savoir ce que l’on va faire », insiste la journaliste. La reconquête passe par un travail de réflexion sur soi et une série de questions à se poser. Etait-ce la matière qui ne me plaisait pas ? Le mode d’enseignement, trop autonome ou trop cadré, trop théorique, pas assez professionnalisant ?
Trouver les réponses
Répondez à ces interrogations, et n’hésitez pas à solliciter des points de vue extérieurs pour continuer à avancer : « Il faut rencontrer des conseillers, faire des tests d’orientation, ouvrir sa réflexion, interroger des gens autour de soi », détaille Julie Mleczko. Abandonner un cursus en cours d’année n’est donc pas la fin du monde. A condition de réagir vite et de rebondir intelligemment.
W