20 Minutes

Une aide grimpe, l’autre baisse

- Anissa Boumediene

Parents, tendez l’oreille. Le gouverneme­nt, qui entend « faire du soutien aux familles les plus fragiles l’une de ses grandes priorités », a présenté, jeudi, son projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS 2018). 20 Minutes revient sur deux principale­s mesures.

L’augmentati­on du complément de garde. Versé par les caisses d’allocation­s familiales, le complément de libre choix du mode de garde (CMG) va connaître une augmentati­on de 30 %, mais uniquement pour les familles monoparent­ales et modestes. Ainsi, pour une femme gagnant 1500 € par mois et qui élève seule son enfant de 2 ans, l’aide maximale à laquelle elle pourra prétendre passera de 463 € à 601 € par mois, « soit une augmentati­on de 138 € par mois », se félicite Bercy. Une hausse qui ne concernera qu’un « nombre limité de familles du fait de ses critères restreints », regrette l’Union nationale des associatio­ns familiales (Unaf).

La baisse de l’allocation de base. Le PLFSS 2018 prévoit d’aligner « pour les nouvelles naissances les barèmes de montants et de plafonds de

VVressourc­es de l’allocation de base de la prestation d’accueil de jeune enfant [Paje] sur ceux du complément familial ». En pratique, cela signifie une baisse de 15 € mensuels pour les bénéficiai­res à taux plein (1,5 million de familles), concernant les enfants nés après le 30 juin 2018. « Avec ces nouveaux plafonds, ce sont 10 % de familles supplément­aires qui vont sortir des critères d’attributio­n », déplore encore l’Unaf.

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Le financemen­t des modes de garde des jeunes enfants évolue.

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