Un large éventail pour s’actualiser
De nombreux parcours permettent la formation continue dans les métiers du droit
Nul n’est censé ignorer la loi. L’adage vaut autant pour les justiciables que pour les personnes en charge de son application : avocats, magistrats ou encore juristes. Raison pour laquelle différents parcours de formation continue sont mis en place à destination de l’ensemble des professions juridiques. Objectif : permettre l’actualisation des connaissances et ainsi maintenir un haut niveau de compétences. Ce type d’enseignement peut être organisé par les établissements qui forment aux métiers du droit à l’instar de l’Ecole
« Les avocats ont l’obligation de se soumettre à une formation continue. » Annick Moll, barreau de Paris
nationale de la magistrature (ENM) ou des écoles d’avocats. « Nos formations couvrent des domaines comme le droit de la famille, le droit fiscal ou la déontologie, et permettent d’approfondir ou d’acquérir une spécialisation », explique Catherine Scheffler, directrice des études chargée de la formation continue à la Haute Ecole des avocats conseils (Hedac). « Chaque année, les avocats ont l’obligation de se soumettre à une formation de vingt heures, ou quarante heures sur deux ans. Cet impératif est valable depuis 2005 », précise Annick Moll, chargée de la formation continue au barreau de Paris. Par ailleurs, s’agissant des avocats, le Conseil national des barreaux (CNB) est à l’initiative de colloques durant lesquels les défenseurs peuvent s’acquitter de leur obligation. Autrement, ils peuvent passer par des établissements d’enseignement supérieur spécialisés dans le droit. « Dès qu’il y a une nouveauté législative, nous proposons des séminaires et des conférences que les juristes peuvent faire valoir au titre de leur formation continue », détaille Françoise Chaignaud, responsable du centre de formation permanente de l’université Paris-II Panthéon-Assas. Enfin, des organismes privés (éditeurs, syndicats…), sous réserve d’obtention d’un agrément émanant d’une autorité compétente telle que le CNB, sont aussi en mesure de proposer ce dispositif. Tout cela pour une finalité : garantir des prestations juridiques de qualité aux justiciables.
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