20 Minutes

Didier Deschamps prêche la bonne parole

Le sélectionn­eur a rappelé Payet et Sissoko, jeudi

- Julien Laloye

Apremière vue, la liste donnée par Didier Deschamps, jeudi pour les matchs qualificat­ifs pour le Mondial 2018, est sans histoire. Si l’on peut débattre de la présence de certains noms (Thauvin, Coman) et de l’absence d’autres (Fekir, Martial), « choisir, c’est éliminer », comme le répète le sélectionn­eur. Mais, durant sa conférence de presse, DD a lâché quelques phrases importante­s.

« Je n’oublie pas ce qu’il a fait avec nous. » Le sélectionn­eur a utilisé ces mots précis pour Payet, Sissoko, et Giroud. Pour les deux matchs, face à la

VBulgarie et la Biélorussi­e, qui doivent éviter aux Bleus la tension d’un barrage, Deschamps a rappelé sa vieille garde, celle qui ne se rend jamais. Pour les matchs importants, il fait rarement dans la fantaisie.

« C’est une affaire qui relève du domaine privé et je prends des décisions sportives. » Cette phrase était destinée à Kurzawa, qui avait dit des choses regrettabl­es sur Deschamps, dans une vidéo. Et cela dit tout de l’impossibil­ité d’un retour de Benzema en équipe de France tant que le Bayonnais sera en poste.

« Ce qu’il fait à son âge, c’est exceptionn­el. » Deschamps n’a pas été avare en compliment­s pour Kylian

VVMbappé, encore auteur d’une grosse prestation contre le Bayern, mercredi. « Tout ce qu’il réalise, il le fait à une très grande vitesse. C’est un joueur qui peut jouer partout. Je lui laisserai toujours une certaine liberté », ajoute le champion du monde 1998.

« Ce n’est pas facile de se mettre en condition de rentrer pour changer la donne. » Lancé sur l’absence de Fekir, qui n’avait eu droit qu’à dix minutes pour tenter de percer le coffre luxembourg­eois, Deschamps en a profité pour développer son raisonemen­t sur l’apport des attaquants remplaçant­s. « Ils apportent souvent quand on mène, c’est moins le cas quand ils doivent changer la donne. »

VW

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