A Anderlecht, le PSG a toujours la frite (0-4)
Le PSG s’est imposé à Anderlecht, mercredi (0-4)
Trois matchs, trois victoires, douze buts marqués, aucun encaissé . Pour l’instant, cette campagne de Ligue des champions ressemble à une promenade de santé pour le PSG. Vainqueur, mercredi soir, à Anderlecht (0-4), le club de la capitale a quasiment validé son ticket pour les huitièmes de finale. Les Parisiens sont en tête de leur groupe et n’ont plus besoin que d’un succès à domicile, le 31 octobre face aux Belges, pour valider leur qualification. Mais si Paris fait le boulot sur le plan comptable, c’est un peu moins le cas au niveau de la qualité de jeu. Car, mercredi, en première période, Anderlecht a beaucoup bousculé des Parisiens qui se sont reposés sur le talent de leurs trois stars offensives : Mbappé, Cavani et Neymar, tous buteurs à Bruxelles.
Mbappé s’est bien rattrapé. Muet samedi à Dijon, où il avait vendangé plusieurs occasions, Kylian Mbappé n’a pas gambergé longtemps à Bruxelles. Après seulement trois minutes de jeu, l’attaquant a donné l’avantage à son équipe, d’une belle frappe croisée dans un angle compliqué. Et, juste avant la pause (44e), sa remise intelligente vers la tête de Cavani a ajouté une passe décisive à ses statistiques impressionnantes. A seulement 18 ans et 10 mois, Mbappé a déjà inscrit huit buts en Ligue des champions. Ne cherchez pas, à son âge, personne n’a fait mieux dans l’histoire de la compétition, pas même un certain Lionel Messi.
Areola a sauvé les meubles en première période. Si, à la mi-temps, le PSG menait 2-0, Anderlecht pouvait légitimement crier au hold-up. Car, lors du premier acte, les Belges ont dominé Paris. Et, sans un très bon Areola, pas sûr que la soirée bruxelloise se serait déroulée tranquillement. Décisif à au moins cinq reprises, le gardien a prouvé qu’il était en train d’assumer son statut de numéro un. Sa prestation ne doit pas faire oublier la fébrilité de la défense parisienne, à l’image de Dani Alves. Heureusement, il y a eu du mieux après la pause, où un coup franc direct de Neymar (66e) et un but de Di Maria (88e) ont scellé le succès du PSG.
Place à Marseille. Onze victoires et un nul en douze matchs, toutes compétitions confondues. A l’exception d’un nul à Montpellier (0-0), le début de saison des Parisiens est conforme au recrutement galactique opéré cet été. Même sans forcer, comme ce fut le cas à Bruxelles, Paris gagne et même largement. De quoi arriver en pleine confiance, dimanche au Vélodrome. Pour le choc face à l’OM, Emery devrait faire confiance aux vainqueurs d’Anderlecht. Si le PSG joue comme en première période, il y aura peut-être un vrai match et donc du suspense. Car, avec Paris, c’est toujours le même scénario qui se répète à la fin.