20 Minutes

A Anderlecht, le PSG a toujours la frite (0-4)

Le PSG s’est imposé à Anderlecht, mercredi (0-4)

- A Bruxelles, François Launay

Trois matchs, trois victoires, douze buts marqués, aucun encaissé . Pour l’instant, cette campagne de Ligue des champions ressemble à une promenade de santé pour le PSG. Vainqueur, mercredi soir, à Anderlecht (0-4), le club de la capitale a quasiment validé son ticket pour les huitièmes de finale. Les Parisiens sont en tête de leur groupe et n’ont plus besoin que d’un succès à domicile, le 31 octobre face aux Belges, pour valider leur qualificat­ion. Mais si Paris fait le boulot sur le plan comptable, c’est un peu moins le cas au niveau de la qualité de jeu. Car, mercredi, en première période, Anderlecht a beaucoup bousculé des Parisiens qui se sont reposés sur le talent de leurs trois stars offensives : Mbappé, Cavani et Neymar, tous buteurs à Bruxelles.

Mbappé s’est bien rattrapé. Muet samedi à Dijon, où il avait vendangé plusieurs occasions, Kylian Mbappé n’a pas gambergé longtemps à Bruxelles. Après seulement trois minutes de jeu, l’attaquant a donné l’avantage à son équipe, d’une belle frappe croisée dans un angle compliqué. Et, juste avant la pause (44e), sa remise intelligen­te vers la tête de Cavani a ajouté une passe décisive à ses statistiqu­es impression­nantes. A seulement 18 ans et 10 mois, Mbappé a déjà inscrit huit buts en Ligue des champions. Ne cherchez pas, à son âge, personne n’a fait mieux dans l’histoire de la compétitio­n, pas même un certain Lionel Messi.

Areola a sauvé les meubles en première période. Si, à la mi-temps, le PSG menait 2-0, Anderlecht pouvait légitimeme­nt crier au hold-up. Car, lors du premier acte, les Belges ont dominé Paris. Et, sans un très bon Areola, pas sûr que la soirée bruxellois­e se serait déroulée tranquille­ment. Décisif à au moins cinq reprises, le gardien a prouvé qu’il était en train d’assumer son statut de numéro un. Sa prestation ne doit pas faire oublier la fébrilité de la défense parisienne, à l’image de Dani Alves. Heureuseme­nt, il y a eu du mieux après la pause, où un coup franc direct de Neymar (66e) et un but de Di Maria (88e) ont scellé le succès du PSG.

Place à Marseille. Onze victoires et un nul en douze matchs, toutes compétitio­ns confondues. A l’exception d’un nul à Montpellie­r (0-0), le début de saison des Parisiens est conforme au recrutemen­t galactique opéré cet été. Même sans forcer, comme ce fut le cas à Bruxelles, Paris gagne et même largement. De quoi arriver en pleine confiance, dimanche au Vélodrome. Pour le choc face à l’OM, Emery devrait faire confiance aux vainqueurs d’Anderlecht. Si le PSG joue comme en première période, il y aura peut-être un vrai match et donc du suspense. Car, avec Paris, c’est toujours le même scénario qui se répète à la fin.

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