Admission parallèle : petite porte, grand succès
Les écoles de commerce se sont mises à recruter ailleurs que parmi les étudiants de classes préparatoires. Université, BTS, DUT…, deux ans d’études supérieures suffisent à passer des concours en admission parallèle. L’objectif, explique Antoine Lamy, directeur adjoint d’Ipesup, en charge des préparations aux concours d’admission parallèle, est de « diversifier le recrutement ». Les principaux sont les concours Passerelle 1 et 2, communs à treize écoles, et Tremplin 1 et 2, qui sélectionnent pour deux établissements. Ils permettent à des bac +2 et bac +3 d’intégrer respectivement la première ou la deuxième année. A l’écrit, « synthèse de textes, QCM d’anglais, et des tests d’aptitude logiques et mathématiques comme le Tage Mage », décrit Antoine Lamy. Puis « un entretien d’admission classique, une épreuve orale d’anglais et parfois un oral de LV2 ». Pour Passerelle 1, le taux de réussite était de 44,67% en 2016. En dehors de ces concours, la plupart des grandes écoles proposent une voie d’entrée parallèle. « Les plus prestigieuses font de plus en plus confiance aux dossiers académiques, explique Antoine Lamy. Donc, n’espérez pas entrer à HEC avec des notes moyennes. »
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