20 Minutes

Jeanne a choisi la polyvalenc­e

Il est possible d’entrer en école d’ingénieurs dès le bac, dans une prépa intégrée

- Lise Garnier

Ala fin du lycée, difficile parfois de trouver sa voie. Alors, certains étudiants, comme Jeanne Jolicart, font le choix d’une filière généralist­e. Depuis le 8 septembre, la jeune femme a intégré l’ECE Paris, une école privée qui forme des ingénieurs généralist­es et hightech. « J’ai fait un bac scientifiq­ue. Je suis assez curieuse et j’aime toutes les matières », lance-t-elle. C’est en raison de cette polyvalenc­e que sa conseillèr­e d’orientatio­n lui recommande de passer les concours des écoles d’ingénieurs. « Je voulais

« Emprunter cette voie ne doit pas faire peur aux filles. »

Jeanne Jolicart, étudiante en première année à l’ECE Paris avoir une formation complète qui puisse m’ouvrir plusieurs portes », raconte l’étudiante. Et elle ne fut pas déçue : « On a des cours de maths, d’électroniq­ue, de physique, d’anglais, etc. L’engagement citoyen est obligatoir­e, et notre emploi du temps est aménagé pour que nous puissions faire du sport. » Les étudiants en première année travaillen­t aussi sur un projet annuel. « On va créer une applicatio­n ou un objet connecté », commente la jeune femme de 18 ans. En plus d’un enseigneme­nt théorique et pratique, Jeanne apprécie l’ambiance de son école. « On est vite intégré et il y a un vrai système d’entraide. » Le rythme soutenu ne semble pas lui poser problème, puisqu’elle ne voit « pas de grande différence avec la terminale ». En prépa intégrée, elle côtoie 409 autres étudiants, « répartis dans douze classes d’une trentaine d’élèves ». L’Altoséquan­aise regrette que sa filière reste peu investie par les filles, « on est sept pour 29 garçons. Il y a encore des clichés sur les ingénieurs, l’idée selon laquelle ce serait un métier d’hommes. Emprunter cette voie ne doit pas faire peur aux filles ». D’ici cinq ans, à l’issue de son cursus, Jeanne fera « peut-être une année supplément­aire de commerce, pour obtenir un double diplôme ». Aujourd’hui, elle est intéressée par l’environnem­ent et la gestion de l’énergie, « mais d’autres branches m’attirent, donc on verra plus tard », explique-telle. Jeanne se laisse le temps de choisir sa spécialité.

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A 18 ans, Jeanne Jolicart a vécu sa première rentrée d’étudiante, en septembre, à l’ECE Paris.

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