Jeanne a choisi la polyvalence
Il est possible d’entrer en école d’ingénieurs dès le bac, dans une prépa intégrée
Ala fin du lycée, difficile parfois de trouver sa voie. Alors, certains étudiants, comme Jeanne Jolicart, font le choix d’une filière généraliste. Depuis le 8 septembre, la jeune femme a intégré l’ECE Paris, une école privée qui forme des ingénieurs généralistes et hightech. « J’ai fait un bac scientifique. Je suis assez curieuse et j’aime toutes les matières », lance-t-elle. C’est en raison de cette polyvalence que sa conseillère d’orientation lui recommande de passer les concours des écoles d’ingénieurs. « Je voulais
« Emprunter cette voie ne doit pas faire peur aux filles. »
Jeanne Jolicart, étudiante en première année à l’ECE Paris avoir une formation complète qui puisse m’ouvrir plusieurs portes », raconte l’étudiante. Et elle ne fut pas déçue : « On a des cours de maths, d’électronique, de physique, d’anglais, etc. L’engagement citoyen est obligatoire, et notre emploi du temps est aménagé pour que nous puissions faire du sport. » Les étudiants en première année travaillent aussi sur un projet annuel. « On va créer une application ou un objet connecté », commente la jeune femme de 18 ans. En plus d’un enseignement théorique et pratique, Jeanne apprécie l’ambiance de son école. « On est vite intégré et il y a un vrai système d’entraide. » Le rythme soutenu ne semble pas lui poser problème, puisqu’elle ne voit « pas de grande différence avec la terminale ». En prépa intégrée, elle côtoie 409 autres étudiants, « répartis dans douze classes d’une trentaine d’élèves ». L’Altoséquanaise regrette que sa filière reste peu investie par les filles, « on est sept pour 29 garçons. Il y a encore des clichés sur les ingénieurs, l’idée selon laquelle ce serait un métier d’hommes. Emprunter cette voie ne doit pas faire peur aux filles ». D’ici cinq ans, à l’issue de son cursus, Jeanne fera « peut-être une année supplémentaire de commerce, pour obtenir un double diplôme ». Aujourd’hui, elle est intéressée par l’environnement et la gestion de l’énergie, « mais d’autres branches m’attirent, donc on verra plus tard », explique-telle. Jeanne se laisse le temps de choisir sa spécialité.