20 Minutes

Vous avez fêté le beaujolais

« 20 Minutes » a emmené un lecteur au Pied de Cochon

- Stéphane Leblanc

Alors, ce beaujolais nouveau ? Très franchemen­t, celui que 20 Minutes a pu déguster (avec modération) jeudi midi au Pied de Cochon, à Paris, n’était « pas mal du tout », aux dires de François B., notre lecteur invité pour l’occasion. « C’est curieux, relève-t-il : ce vin n’a pas de nez, ni cassis, ni banane. Et il est moins nettement fruité que d’habitude. Par contre, il a de la rondeur, de la délicatess­e… Il est bon, quoi. » Et il faudra savoir en profiter, car les volumes sont moins importants que les autres années. En tout cas, ce « déjeuner historique », censé remettre à l’honneur les plats emblématiq­ues du restaurant à son ouverture en 1947, était idéal pour en apprécier les qualités.

Cochonaill­es et pâté

En entrée : une planche de cochonnail­les d’Eric Ospital, le fournisseu­r de la maison. « Je suis originaire du Pays basque. Le nom d’Ospital, le porc noir de Bigorre ou le beurre au piment d’Espelette, ça me parle ! », s’emballe François B, notre lecteur qui travaille au développem­ent des ventes dans un groupe agroalimen­taire spécialisé dans les produits laitiers. Viennent ensuite les croustilla­nts aux pieds de cochon et aux escargots qui l’ont tant fait rêver qu’il les avait mentionnés dans sa candidatur­e. « Je l’avoue, je suis venu un peu pour ça. » Verdict : Ils sont succulents. Avec un petit bémol, la sauce tartare, « un peu trop relevée, les croustilla­nts se suffisent à eux-mêmes ». Troisième entrée, le pâté en croûte au lièvre, au foie gras et au… chocolat. « Absolument divin… Vu ce qu’on aura mangé à midi, je me contentera­i d’un bouillon léger ce soir », confie François. Avant de se raviser : sa soupe, il l’accompagne­rait bien « d’un peu de ce pâté-là ». A suivre, deux jolies ballottine­s de porcelet à la truffe… Avec une poêlée de cèpes et une purée onctueuse servie dans de petites casseroles. « C’est désuet, mais charmant », sourit notre lecteur, aux anges. Quand vient l’heure du dessert, un sublime pain perdu au mascarpone, il jette l’éponge dès la troisième bouchée. « C’est très dommage que l’estomac ait une contenance limitée. » L’esprit, lui, est prévoyant : François avait reporté sa réunion de l’après-midi…

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Notre lecteur François B. a trouvé ce beaujolais« pas mal du tout ».

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