Paris en service minimum face à Troyes (2-0)
Vainqueur des Aubois, Paris prend le large en Ligue 1
Dans un Parc des Princes privé de ses ultras, et avec une équipe franchement remaniée, le PSG a assuré l’essentiel en battant (2-0) une équipe troyenne pas ridicule, mercredi soir. Avec la défaite de Monaco à Nantes et de Lyon face à Lille, les Parisiens confortent un peu plus leur fauteuil de leader. Et c’est ce qu’on retiendra de cette petite soirée.
Emery fait tourner. Après le rendez-vous en Ligue des champions contre le Celtic, et avant une série de deux matchs en quatre jours (à Strasbourg et Munich), Unai Emery, le coach parisien, avait décidé de faire souffler plus de 50 % de ses titulaires. Exit donc les Areola, Marquinhos, Dani Alves, Rabiot, Draxler et Mbappé et place aux coiffeurs (de luxe) avec Trapp, Kimpembe, Meunier, Lo Celso, Pastore et Di Maria. Pour une équipe presque bis, ça a quand même une sacrée gueule.
Petit Paris. Une première période sans saveur, un pénalty
VVmanqué par Cavani (41e), une équipe de Troyes qui squatte sa surface de réparation bien au chaud… Il n’y a rien eu à retenir de ce premier round. Manque de pot, en seconde période, c’était plus ou moins la même chanson. Finalement, comme c’est souvent le cas quand le PSG ronronne, on s’en remet à Neymar, qui d’une superbe frappe du gauche a fini par faire plier l’Estac (1-0, 73e). Cavani y est aussi allé de son petit but en toute fin de rencontre. Histoire de ne rien changer aux habitudes.
Une ambiance tristoune. Avec le virage Auteuil exceptionnellement fermé pour ce match contre Troyes, à la suite de craquages de fumigènes survenus lors de PSG-Nice et qui a valu au club un huis clos partiel, l’ambiance au Parc des Princes était totalement lunaire sans les ultras parisiens. Pas un bruit, pas un chant, pas un drapeau, rien. Depuis les tribunes, on entendait même les joueurs parler entre eux. C’est dire. Un stade sans ambiance, c’est d’une tristesse absolue.
VW