Le 9e arrondissement prêt à tout plaquer pour Johnny
«J’ai enfin connu les bandes de potes (…). C’était la période de “la bande de la Trinité”. On était des petits blousons noirs, pas méchants. On se baladait pour rencontrer d’autres bandes et se battre », racontait Johnny Hallyday dans son roman-confession écrit par Amanda Sthers, Dans mes yeux (Plon), sorti en 2013. Quatre plus tard, l’un des plus illustres habitants du 9e arrondissement n’est plus.
La famille tranchera
Alors, pour lui rendre hommage, la maire d’arrondissement, Delphine Bürkli, mais aussi Eddy Mitchell et Jacques Dutronc, les amis du chanteur décédé dans la nuit de mardi à mercredi à 74 ans, et une foule de voisins du quartier souhaitent apposer une plaque à son nom square de la Trinité, au printemps. Voire le jour de son anniversaire, le 15 juin, indique l’élue qui entend soumettre l’idée à la famille du rockeur tant aimé, en France et dans le 9e. Johnny Hallyday a passé son enfance au coeur de l’arrondissement. Une période qui fut déterminante dans l’ascension de « l’idole des jeunes ». Les premiers mois de sa vie, il a les vécus au 23, rue Clauzel, avec ses parents, Léon Smet et Huguette Clerc, mariés quelques mois plus tard à la mairie de l’arrondissement. Très jeune, il a été confié à sa tante, qui habitait à quelques pas, rue de la Tourdes-Dames, du côté du quartier Blanche-Trinité. Enfin, c’est dans ce fameux square de la Trinité, que Johnny adolescent a joué de la guitare et qu’il croisa sa fameuse bande « de la Trinité » à la fin des années 1950.
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