« Les fans sont dingues d’animé depuis l’enfance »
Le groupe japonais joue ce vendredi au Trianon, à Paris
Leur spécialité, c’est le générique. Le groupe japonais JAM Project, formé en 2000, sera en concert à Paris ce vendredi au Trianon dans le cadre de la soirée Japan Music Party. 20 Minutes a pu rencontrer quatre des cinq membres du groupe de chansons de dessin animé à Tokyo, avant leur départ pour la France. Vous avez une énergie impressionnante sur scène. Vous avez un entraînement spécial ? Masaaki Endoh : On fait des « kaméhaméha ». (Rires.) Hironobu Kageyama : On n’a pas vraiment d’entraînement particulier, mais on ne rajeunit pas. J’ai 56 ans, je suis le plus âgé du groupe et c’est lui [Hiroshi Kitadani] le plus jeune, 49 ans. La scène, c’est dur, alors on fait le maximum pour avoir une bonne réserve d’énergie. Les génériques d’animé sont formatés à 89 secondes pile. Cette limite n’est-elle pas frustrante ? H. Ka. : Elle existe depuis toujours. C’est comme si ces 89 secondes étaient gravées en nous. En général, on écrit sans s’en préoccuper et, quand on chronomètre, paf, ça fait 89 secondes. Yoshiki Fukuyama : Au contraire, les chansons de trois minutes sont devenues trop longues pour nous. (Rires.) Les fans sont très chauds pendant vos concerts, y compris à l’étranger. Comment expliquez-vous ce succès ? H. Ka : Les fans sont dingues d’animé, souvent depuis l’enfance. Alors, quand on joue le thème d’un animé ou d’un jeu vidéo qu’ils aiment, ils se lèvent tous et chantent avec nous. Vous avez joué deux soirs à Paris en 2016. Quel souvenir gardez-vous ? Hiroshi Kitadani : Le public était énorme pour les deux dates, bien plus chaud que lors de précédents passages, ça m’a vraiment fait plaisir. H. Ka : Il faut dire que les Français ont été parmi les tout premiers à aimer les animés japonais. J’ai l’impression que le public français est maintenant habitué à écouter des génériques.
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