Les Césars au Fouquet’s, c’est chaud
Deux cent cinquante invités, ça fait du monde. Et quand il faut leur servir leur repas au même moment, ça devient un challenge en cuisine et pour le personnel en salle. 20 Minutes était au Fouquet’s, samedi, pour voir comment s’organisaient les coulisses du déjeuner des nommés aux Césars 2018.
Une répétition générale
Le menu du jour J est le fruit du travail d’un mois entre le chef trois étoiles du Fouquet’s, Pierre Gagnaire, et Samuel Faure, le « grand ordonnateur des Césars », plaisante Pierre Gagnaire. « Il goûte tous les plats et décide, précise ce dernier. Il faut que le repas soit de qualité. » En cuisine, Robin Fayet, chef de partie garde-manger, assure privilégier les produits de saison. Cette année, les convives ont dégusté une ballotine de foie gras de canard, chutney, frisée et légumes croquants, un coeur d’artichaut à la dieppoise et une poire Belle-Hélène. « Le banquet est un vrai exercice pour un cuisinier, estime Pierre Gagnaire. Il faut que tout arrive chaud, rapidement. C’est aussi compliqué que dans le film Le Sens de la fête [qui raconte une soirée de mariage du point de vue du traiteur]. » Ça tombe bien, une partie de l’équipe du film, nommé aux Césars, était présente. Mais, de l’aveu de tous, le déjeuner des nommés, c’est de la rigolade. Le vrai enjeu étant la soirée après les Césars, où le restaurant accueille 750 personnes. « Pour l’occasion, quarante élèves d’une école hôtelière de Normandie viennent en renfort », souligne Géraldine Dobey, directrice générale du restaurant Fouquet’s Paris.