20 Minutes

« Le côté midinette admirative, ça ne marche pas »

L’animateur présente « Clair obscur » sur France O depuis le studio Harcourt

- Propos recueillis par Benjamin Chapon

«Harry », c’est fini. A peine Sébastien Folin a-t-il fait ses adieux au jeu télé de France 3 que le revoilà sur le service public. L’animateur vient de lancer « Clair obscur » sur France O. Dans cette émission, Sébastien Folin accueille un invité pendant une heure, pour un portrait en profondeur dans les locaux du studio Harcourt, à Paris. Il reçoit ce mardi, à 23 h, JoeyStarr.

La page « Harry » vient de se tourner pour vous. Nostalgiqu­e ?

Les émissions s’arrêtent, les animateurs changent. C’est le jeu. De mon côté, je cherche à avoir toujours au moins une émission à l’antenne, mais surtout une continuité de ton.

Le projet « Clair obscur » a-t-il été difficile à monter ?

Ce projet a mis presque un an à aboutir. C’est long, mais c’est normal. Comme j’ai travaillé avec France O plusieurs fois depuis 2011, on est en confiance. Mais ce n’est pas parce que c’est une petite chaîne que l’exigence est moindre.

Si on doit résumer, il s’agit d’une émission de confession. Basique…

L’idée de départ est simple : raconter le parcours inspirant et à dimension universell­e d’une personnali­té. Puisque le fond est assez basique, il fallait travailler la forme. On a eu l’idée de se rapprocher du spécialist­e mondial du portrait : le studio Harcourt. Ensuite, il a fallu convaincre la chaîne de le faire en noir et blanc.

C’était important ?

Primordial. Ça apporte de la cohérence. On est chez Harcourt, on le fait en noir en blanc. Ce qui est amusant c’est que la plupart des archives qu’on diffuse sont en couleur.

Est-ce une émission à dimension intimiste ?

J’essaie de tirer des parcours des invités des valeurs universell­es, des choses qui parlent à tout le monde. Quand Alain Bernard explique qu’il a fait l’équivalent du tour de la Terre à la nage pour quelques secondes de bonheur aux Jeux olympiques, ça vous parle.

Avec le recul, quel genre d’interviewe­ur êtes-vous ?

Je suis dans le respect, mais aussi dans un certain détachemen­t. Le côté midinette admirative, ça ne marche pas. Le secret d’une bonne interview, c’est de bien la préparer. J’improvise quand c’est nécessaire ou que l’occasion se présente. Le dosage est assez fin. C’est un métier, vous savez…

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Le présentate­ur propose une nouvelle émission d’entretien en noir et blanc.

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