20 Minutes

L’intersyndi­cale va décider (ou non) d’une riposte commune

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« Trop d’ordonnance­s, ça peut tuer le malade », a raillé lundi matin sur FranceInfo Jean-Claude Mailly. Pour le secrétaire général de FO, la volonté du gouverneme­nt de faire passer la réforme de la SNCF par ordonnance­s – ce dont « on ne nous a jamais parlé », a-t-il insisté – ne fera que « mettre de l’huile sur le feu ». « Ce n’est pas de nature à établir un débat serein », a abondé Erik Meyer, secrétaire fédéral de SUD-Rail.

Ce mardi, une intersyndi­cale se tiendra afin de décider d’organiser ou non une riposte commune au projet du Premier ministre, Edouard Philippe. La CFDT-Cheminots a d’ores et déjà annoncé qu’elle proposerai­t aux trois autres syndicats représenta­tifs de la SNCF (CGT-Cheminots, Unsa-Ferroviair­e et SUD-Rail) de lancer un appel à la grève reconducti­ble à partir du mercredi 14 mars, a déclaré son secrétaire général, Didier Aubert. Une propositio­n dans laquelle s’est engouffrée à son tour l’Unsa-Ferroviair­e. « Je vais demander à ce que [mardi] on rentre dans un processus (…) d’alerte sociale à la SNCF », a annoncé le secrétaire général, Roger Dillensege­r. La CGT-Cheminots s’est dit prête, elle, à « un mois de grève pour faire plier le gouverneme­nt ». Jusqu’à présent, la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviair­e et Sud-Rail avaient seulement appelé à manifester jeudi 22 mars, journée de mobilisati­on dans la fonction publique. ■

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