Deux journalistes lèvent en partie le voile sur le décès d’Adolf Hitler
Le 30 avril 1945, Adolf Hitler se serait donné la mort avec un revolver à Berlin, qui s’apprêtait à tomber aux mains de l’armée russe. L’absence du corps du dirigeant nazi et le silence du Kremlin ont provoqué pendant des années les rumeurs les plus folles. Soixantetreize ans après, dans La Mort d’Hitler. Dans les dossiers secrets du KGB (Fayard), paru le 7 mars, les journalistes Jean-Christophe Brisard et Lana Parshina élucident certains mystères. Un documentaire tiré de l’ouvrage est diffusé ce mardi dans « Infrarouge » (France 2), à 23 h 25.
Après « d’interminables négociations », les deux journalistes ont obtenu l’accord d’accéder aux restes du führer, conservés dans le plus grand secret par les autorités russes. Ils étaient accompagnés de Philippe Charlier, médecin légiste et anthropologue célèbre pour avoir identifié notamment la tête d’Henri IV. « Les Russes traitent, sciemment ou pas, les restes d’Hitler avec autant d’égards que ceux d’un chien (…) », raconte Jean-Christophe Brisard. Le morceau de crâne repose dans une vulgaire boîte à disquettes, les morceaux de mâchoire dans une boîte de cigarettes, le tout sans aucune précaution scientifique. « Le crâne appartient à un adulte (…), avance Philippe Charlier. Les dents, elles, sont bien celles d’Hitler. » Ainsi, pour le scientifique, le dirigeant nazi s’est bien suicidé d’une balle dans la tempe. ■