Des centaines de métiers
CDI, CDD, stagiaires, en 2018, près de 800 personnes rejoindront la société MBDA
Concurrence mondiale, défis technologiques, pour garder sa place de leader européen et de numéro trois mondial, MBDA porte une attention particulière à ses recrutements. Comme l’explique Philippe B., DRH : « Nous fournissons les trois armées : terre, mer et air. Nous avons besoin de personnes de grande valeur. » MBDA, ce sont 10 000 collaborateurs en Europe, 4 500 sur ses 3 sites français, et la croissance est telle que l’entreprise recrute massivement chaque année. En 2018, l’entreprise a pour ambition d’embaucher près de 480 CDI, une centaine de CDD et 200 stagiaires, parmi lesquels au moins 25% de femmes.
Sur son coeur de métier, les missiles tactiques, MBDA propose d’exercer des métiers très divers : « Il en existe une centaine dans l’entreprise avec une possibilité de s’expatrier là où les clients sont présents, rappelle le DRH. MBDA a besoin de profils spécialisés en mécanique, électronique, aéronautique, sûreté de fonctionnement, propulsion. Mais aussi de techniciens dans l’usinage, les méthodes. »
Une formation constante
Les métiers étant très spécifiques, la société n’exige pas des recrues qu’elles soient opérationnelles immédiatement : « On détecte les potentiels, indique le DRH. Des personnes capables de travailler en équipe, et d’anticiper l’état de la technologie sur 5 à 7 ans. La compétence, elle, se construit en interne. » MBDA met en effet beaucoup d’énergie dans la formation, qui représente 140 000 heures annuelles : « Pendant les deux premières années et tout au long de leur carrière, les techniciens, les ingénieurs ont un gros volume de formation. » L’entreprise propose aussi des points d’étapes professionnels avec des bilans de compétences, des coachings. Une politique RH qui paye puisqu’au bout de cinq ans, 97% des salariés sont toujours dans les effectifs.
Pour autant, même si les besoins sont importants, la question de l’éthique doit être commune à chaque recrutement : « On contribue à l’activité de défense. Nous souhaitons qu’il n’y ait aucun malentendu et que les salariés se sentent à l’aise. Nos process sont sous contrôle du ministère de la Défense. » Pas de place à l’erreur. ■