La RATP expérimente le porte-à-porte avec Ofo
Des vélos en libre-service vont être répartis à proximité de six stations du T3a
« Nous voulions marquer le coup à l’occasion de la Semaine européenne de la mobilité [du dimanche 16 au samedi 22 septembre] », annonce Hiba Farès, directrice de l’expérience clients à la RATP. A partir du lundi 17 septembre, et durant près d’un mois, la régie des transports parisiens va de fait proposer aux voyageurs du tramway T3a (qui relie la porte de Vincennes, 20e, au pont du Garigliano, 15e) de compléter leur trajet grâce à l’offre de vélos Ofo. Ces deux-roues jaunes en libre-service sont de plus en plus présents dans la capitale.
Après le tramway, le métro ?
« Aujourd’hui, nous travaillons sur tout type de solutions pour couvrir les premiers et derniers kilomètres du voyageur », explique Hiba Farès. Ainsi, une quarantaine de vélos Ofo seront répartis à proximité immédiate de six stations du T3a – Porte d’Italie, Cité universitaire, Porte d’Orléans, Porte de Vanves, Porte de Versailles et Balard – pour permettre aux usagers de compléter leur trajet dans une logique de déplacement « porteà-porte», précise-t-on à la régie des transports. « Selon nos études, ce sont sur ces stations qu’il y a le plus de demandes», précise Hiba Farès. Pour les louer, il faudra avoir au préalable téléchargé l’application Ofo (lire l’encadré).
« Nous sommes favorables à étendre ce type d’expérimentation et de partenariat pour faciliter la vie des voyageurs », poursuit Hiba Farès. Pour le moment, ce sont davantage les lignes de tramway qui pourraient profiter de ce système. «La création d’offres nouvelles et complémentaires des offres existantes, couvrant les premiers et derniers kilomètres, fait partie des sujets sur lesquels l’entreprise est mobilisée, comme en témoignent les expérimentations menées avec des véhicules autonomes », rappelle-t-on au sein de la RATP. A Paris, fini les courses à Monoprix après 21 h. La cour d’appel a enjoint l’enseigne Monoprix « à cesser d’employer des salariés dans ses établissements parisiens entre 21 h et 6 h ». Une décision saluée par le collectif Clic-P, qui lutte depuis des années contre le travail de nuit illégal et le travail dominical.