Un «Assassin’s Creed» de choix
Avec «Odyssey», qui sort vendredi, la franchise s’oriente vers le jeu de rôle, avec plus de liberté accordée au joueur
L’Animus. Depuis dix ans, la franchise « Assassin’s Creed » repose sur cette machine qui permet à Desmond dans les premiers jeux, ou Layla dans les derniers, de revivre les aventures d’anciens maîtres assassins. Une histoire à laquelle il est devenu difficile de s’intéresser au fil des épisodes, au point qu’elle est passée au second plan dans « Odyssey », disponible vendredi sur PS4, Xbox One et PC. « Malgré le concept et le cadre de l’Animus, le joueur a toujours eu le choix d’aller à droite ou à gauche : cette notion est maintenant au centre du jeu », explique Marc-Alexis Côté, producteur à Ubisoft Québec.
Et cela commence dès le début,où le joueur a le choix entre Alexios et Kassandra. Mais L’odyssée est moins celle du personnage que celle du joueur. « Il s’agit de laisser le plus de liberté possible », commente le producteur. Cela se traduit par des dialogues à réponses multiples, une personnalisation de son équipement, une progression des compétences, et des conséquences à court ou long terme.
« Monde ouvert »
Vous pouvez ainsi choisir de tuer, voler, trahir votre camp, mais il faudra vivre avec, et des mercenaires, de plus en plus nombreux et forts, voudront votre peau. « Nous réfléchissons à ce virage RPG [jeu de rôle] depuis plusieurs années, confie Marc-Alexis Côté. Nous sommes arrivés à la conclusion que le joueur devait être plus investi, dépasser la dizaine d’heures de jeu. Notre réponse s’appelle “Odyssey”, avec du monde ouvert, du choix, de la “rejouabilité”. »