20 Minutes

Tron admet ne pas être «un saint», mais nie les accusation­s de viol

- Caroline Politi

« Des calomnies » et des «mensonges» aux yeux du maire LR de Draveil (Essonne) Georges Tron, une «machinatio­n» pour son ex-adjointe à la culture Brigitte Gruel. Lundi, trois semaines après l’ouverture de leur procès pour viols et agressions sexuelles en réunion devant la cour d’assises de Seine-Saint-denis, les deux accusés ont été interrogés pour la première fois sur le fond du dossier. Sans surprise, comme ils le font depuis le début de l’instructio­n, tous deux ont nié en bloc les faits qui leur sont reprochés et pour lesquels ils encourent vingt ans de réclusion. D’une voix posée et assurée, Georges Tron a dénoncé des accusation­s «qui ne tiennent pas la route ». Certes, a reconnu l’ex-secrétaire d’Etat, il n’est pas un «saint». Il admet avoir « trahi son épouse » en entretenan­t une relation extraconju­gale « choisie » avec une ancienne collaborat­rice et avoir eu un « flirt » avec une autre. Mais il nie avoir eu la moindre relation « sexuelle ou charnelle » avec Eva Loubrieu ou Virginie Ettel, les deux anciennes employées de la mairie de Draveil qui les accusent. De même, il balaie avec fermeté les rumeurs de relations extraconju­gales avec son ex-adjointe qui comparaît à ses côtés. Cette dernière, si discrète depuis le début de l’affaire, a déploré plus tôt en journée « une machinatio­n » de femmes «qui en veulent à Georges Tron » et dont elle serait la victime collatéral­e.

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