Tron admet ne pas être «un saint», mais nie les accusations de viol
« Des calomnies » et des «mensonges» aux yeux du maire LR de Draveil (Essonne) Georges Tron, une «machination» pour son ex-adjointe à la culture Brigitte Gruel. Lundi, trois semaines après l’ouverture de leur procès pour viols et agressions sexuelles en réunion devant la cour d’assises de Seine-Saint-denis, les deux accusés ont été interrogés pour la première fois sur le fond du dossier. Sans surprise, comme ils le font depuis le début de l’instruction, tous deux ont nié en bloc les faits qui leur sont reprochés et pour lesquels ils encourent vingt ans de réclusion. D’une voix posée et assurée, Georges Tron a dénoncé des accusations «qui ne tiennent pas la route ». Certes, a reconnu l’ex-secrétaire d’Etat, il n’est pas un «saint». Il admet avoir « trahi son épouse » en entretenant une relation extraconjugale « choisie » avec une ancienne collaboratrice et avoir eu un « flirt » avec une autre. Mais il nie avoir eu la moindre relation « sexuelle ou charnelle » avec Eva Loubrieu ou Virginie Ettel, les deux anciennes employées de la mairie de Draveil qui les accusent. De même, il balaie avec fermeté les rumeurs de relations extraconjugales avec son ex-adjointe qui comparaît à ses côtés. Cette dernière, si discrète depuis le début de l’affaire, a déploré plus tôt en journée « une machination » de femmes «qui en veulent à Georges Tron » et dont elle serait la victime collatérale.