« Collecter des créatures est une passion universelle »
Le créateur de « Let’s go Pikachu » et de « Let’s go Evoli », Junichi Masuda parle de ses deux nouveaunés sur Switch
Les deux premières vraies aventures des Pokémon se jouent sur Switch, avec « Let’s go Pikachu » et « Let’s go Evoli » . Ces deux opus, en vente ce vendredi, tentent de surfer sur le succès de l’appli « Pokémon Go ». Une mission qu’a relevée Junichi Masuda, l’homme qui officie depuis 1996 chez Game Freak, le studio chargé d’adapter Pokémon pour Nintendo.
Dans « Let’s go Pikachu et « Evoli », vous mélangez « Pokémon Go » avec les jeux Pokémon plus classiques... Oui. Nous avons pris le meilleur des deux jeux Pokémon. La chasse aux monstres de poche reste l’enjeu central, avec plus de 150 espèces à attraper. Mais la technique de capture emprunte plutôt à « Pokémon Go ». « Let’s Go Pikachu » et « Evoli » sont compatibles avec «Pokémon Go ». Comment ça marche ?
La liaison entre le smartphone et la Switch, via Bluetooth, est très simple. A priori, tous les smartphones utilisant « Pokémon Go » sont compatibles avec les jeux. En plus des Pokémon présents sur votre smartphone, il y a aussi ceux sur les appareils de vos amis. Ainsi, vous pouvez recevoir les Pokémon de tout le monde.
Depuis toutes ces années, que vous a appris le succès des jeux Pokémon ?
Que partir à la chasse pour collecter des créatures était une passion universelle. Quand on pense aux jeux de sports, il y a des divergences entre les pays. Le baseball est populaire aux Etats-Unis et au Japon, mais ailleurs ? Attraper des Pokémon est au contraire une activité qui plaît partout.
De vos travaux sur les jeux Pokémon, de quoi êtes-vous le plus fier ?
La musique. Elle sort de ma tête et je suis très fier que cela plaise autant (...). J’ai l’impression d’être un chef d’orchestre.