Les Parisiens en état de grâce à Monaco (1-4)
Accroché par Monaco dimanche, Paris a fait valdinguer l’ASM (1-4), mercredi
Simple logique : l’effet de surprise fonctionne moins bien quand on affronte le même adversaire tous les trois jours. Après avoir piégé le PSG au Parc (3-3), dimanche, Monaco s’est sèchement incliné (1-4), mercredi, dans un match en retard de la 15e journée de Ligue 1.
Mbappé retrouve son jardin. Les jeunes ramasseurs de balles avaient bien senti le coup. Avant le début du match, ils se disputaient pour savoir qui tiendrait le côté de Mbappé. Après un match raté, dimanche, la pépite française allait bien se rattraper. Parfaitement lancé par un extérieur du pied de l’artiste Di Maria, le tueur Mbappé s’est présenté face à Lecomte après un sprint facile contre Glik et Maripan. La suite, vous la connaissez : plat du pied, petit filet (0-1, 24e). Il a récidivé en fin de match, à la conclusion d’une contre-attaque initiée par Neymar (1-4, 91e).
Lecomte et Navas se montrent. Ils ont signé une parade chacun dans les quatre premières minutes et ont multiplié les interventions, parfois spectaculaires. Comme cet arrêt réflexe de Lecomte face à une tentative de « Madjer » de Neymar (18e). Mais le gardien monégasque a dû s’incliner sur un penalty du Brésilien (0-2, 46e). Un péno bien exécuté, mais difficilement justifiable, tant le contact entre Glik et Kurzawa semblait léger. Le gardien de l’ASM n’a rien pu faire non plus face à Sarabia, seul dans les six mètres (0-3, 73e).
Paris tient son rang. Seules les premières minutes de la rencontre ont été aussi folles que le match au Parc. Cette fois, le PSG a fini par imposer son jeu et a étouffé Monaco, ne laissant à l’ASM que de très rares munitions. La défense parisienne était plus cohérente et plus solidaire que dimanche : elle n’a craqué que sur une action confuse, un coup de genou opportuniste de Bakayoko après un coup franc (1-3, 86e). Pour Tuchel, le « test » est globalement réussi. Mais il sait que l’opposition ne sera pas la même en Ligue des champions, mi-février. Simple logique.