20 Minutes

« Je suis super heureux d’être ici... en n’étant pas joueur »

- Propos recueillis par Thibaut Gagnepain

Treillis, veste de jogging et chapeau à la Pharell Williams. L’ancien internatio­nal français Ronny Turiaf, désormais ambassadeu­r de la NBA, est arrivé en toute simplicité à la veille du match entre Charlotte et Milwaukee.

Qu’est-ce que ça fait d’être à Paris pour un match de NBA ?

Je suis très heureux d’être ici… en n’étant pas joueur ! C’est un peu ce que j’ai vécu en 2016, quand je suis allé à Rio aux JO en tant que spectateur. Je n’ai aucune pression, c’est super cool.

Vous l’avez déjà vécu sur le parquet. C’était en 2010 pour un match de présaison avec les Knicks. Quel souvenir en gardez-vous ?

(Il souffle) De la fatigue ! Il fallait aller à droite à gauche, je n’avais pas fait un super match… Je n’avais pas profité de l’engouement et seulement vu l’hôtel. C’était sympa, mais ça n’avait pas une meilleure saveur que de jouer avec l’équipe de France à Bercy.

Quel est votre quotidien depuis l’annonce de votre retraite sportive en octobre 2016 ?

J’ai plein de quotidiens ! Je médite, je fais un peu les activités que j’avais envie de faire, je travaille aussi avec la NBA en tant qu’ambassadeu­r.

Quel regard portez-vous sur les Français de la NBA, vous qui étiez le sixième de l’histoire à y évoluer ?

Je suis content pour eux. Mais ça me fait chier de voir que Rudy Gobert n’est pas assez mis en valeur. Il impacte le jeu de son équipe de manière magique et fait tout sur le terrain. Il mérite d’être All-Star.

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