Les surnoms font (plus ou moins) un nom aux candidats
En pleine bataille des municipales, certains sobriquets refont surface
Dans le milieu politique, les surnoms sont souvent légion. A l’occasion des municipales, 20 Minutes vous dévoile l’origine des sobriquets de certains candidats à la Mairie de Paris.
« Annie Dingo ». Selon nos recherches, c’est en 2016 que les premières occurrences « Annie Dingo » apparaissent sur Twitter. Et plus précisément à la fin du mois de septembre. Un hasard ? A cette époque, une mesure de la maire de Paris a particulièrement tendu ses adversaires et électrisé le débat. Le 26 septembre, le Conseil de Paris vote la piétonnisation des berges de Seine rive droite, avec une conséquence directe sur le quotidien de certains Parisiens et Franciliens. Ses adversaires et haters s’approprient alors «Annie Dingo ». En 2017, le surnom débarque sur le plateau des « Grosses Têtes » sur RTL, dans la bouche de Philippe Manoeuvre. Depuis, il revient dans les commentaires d’articles, sur les réseaux sociaux. En ce moment, il est mentionné en moyenne une fois par jour sur Twitter.
« Rachida Data ». Le surnom viendrait de son propre camp. La candidate LR à la Mairie de Paris est connue pour son franc-parler, mais aussi pour tous les « dossiers » qu’elle aurait accumulés sur les uns et les autres dans le monde politique, révèle Gala. « Si Fillon donne sa circo à NKM, ce sera la guerre et, faites gaffe, j’ai des munitions… Je vais lui pourrir sa campagne ! », aurait-elle dit en janvier 2017, selon Le Canard enchaîné.
« Le roi des forains ». Grande roue, marché de Noël… Le candidat Marcel Campion (Libérons Paris !) est surnommé « le roi des forains ». « Ce sont les médias qui m’ont donné ce surnom, s’est plaint l’intéressé dans Le JDD en 2016. Je trouve que ça a une trop mauvaise connotation. Déjà, avec le mot forain, on pense que je garde de l’argent sous la caisse. Alors, avec le mot roi, on pense que tout le monde m’obéit. »