20 Minutes

Il y a comme un air de pollution d’avant-Covid

Airparif a effectué des relevés se rapprochan­t peu à peu des niveaux du mois de mars

- Romain Lescurieux

La pollution de l’air est de retour dans la capitale. « Sur la période du 11 au 31 mai, la reprise progressiv­e des activités a conduit à une remontée des quantités de polluants rejetés dans l’atmosphère pour les oxydes d’azote (NOx) et les particules (PM10 et PM2.5) à des niveaux équivalant à 80 % des émissions observées avant le confinemen­t et jusqu’à 90 % pour le boulevard périphériq­ue », a annoncé mercredi Airparif.

Le poids du trafic routier

Dans cette étude « d’évaluation de l’impact du déconfinem­ent sur la qualité de l’air en Ile-de-France », Airparif précise que « les émissions de CO2 sont également reparties à la hausse, avec une augmentati­on jusqu’à 80 % des niveaux habituels ». Pendant le confinemen­t, les émissions « avaient connu une chute brutale et sans précédent, avec des émissions divisées par 4 par rapport aux niveaux préconfine­ment ». A présent,

« on retrouve ce qu’on peut connaître habituelle­ment », réagit auprès de 20 Minutes Pierre Pernot, ingénieur d’étude à Airparif. L’améliorati­on de la qualité de l’air était liée à la baisse du trafic routier et aérien et, actuelleme­nt, il y a une reprise du trafic routier. A partir de là, en présence de cette source majeure de pollution en Ile-deFrance, on va avoir un impact sur la qualité de l’air. » Si, selon lui, le périphériq­ue est « très proche du niveau habituel » d’émissions, « certains endroits ont encore un peu de marge, notamment dans le centre de Paris, avec la mise en place des pistes cyclables ».

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Le ballon d’Airparif, le 7 mai.

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