Un «rideau à câlins» permet de tisser les liens au Brésil
1 L’amour plus fort que les murs
« «a fait du bien, elle me manquait tant ! A cause de la pandémie, je ne pouvais pas lui rendre visite, d’autant plus que, vu mon âge, je fais aussi partie du groupe à risque », dit Silvio Nagata, 68 ans, après avoir pris dans ses bras sa soeur aînée, Luiza Yassuko, 76 ans. Un « rideau à câlins » a été installé dans une maison de retraite du quartier aisé de Morumbi, à Sao Paulo, au Brésil, pour permettre aux personnes âgées d’enlacer leurs proches, malgré la pandémie de Covid-19.
Le rideau en plastique, muni de grandes poches pour que visiteurs et résidents puissent y glisser leurs bras, est désinfecté avec soin par les infirmières après chaque passage. Les « câlineurs » doivent également revêtir des gants de protection aux manches longues qui montent jusqu’aux épaules.
Avec plus de 40 000 victimes, le Brésil est le deuxième pays au monde qui compte le plus de morts causées par la pandémie, après les Etats-Unis.
2 Les sous-mariniers mouillent le maillot
En short pour les hommes et maillot deux-pièces pour les femmes, une vingtaine de sous-mariniers ont été immortalisés dimanche par un photographe posté sur la côte norvégienne, alors qu’ils se jetaient à l’eau depuis leur submersible, Uthaug, mouillant dans un fjord du sud-ouest du pays. « Nos soldats aussi doivent se rafraîchir dans la chaleur estivale », a fait valoir le ministère norvégien de la Défense, qui a publié le cliché sur Facebook. La Norvège est chargée d’assurer la défense du flanc nord de l’Alliance atlantique face à la Russie.
3 Au pays où l’or pousse dans les trains
La justice suisse a publié un avis de recherche afin d’identifier le propriétaire de 3,4 kg d’or retrouvés dans un train, entre Saint-Gall et Lucerne, relaie Le Nouvelliste. Des investigations ont été menées, en vain, pour déterminer à qui appartient l’or. Le trésor, estimé à près de 170 000 €, pourra être réclamé dans un délai de cinq ans. Après, il sera trop tard…
4 Quand un géant du Web vous envoie des cafards
Six anciens employés de la plateforme de commerce en ligne eBay, dont l’ancien directeur de la sécurité, sont poursuivis dans le Massachusetts, aux Etats-Unis, pour avoir harcelé un couple. Ils auraient envoyé une boîte de cafards vivants, un masque de cochon ensanglanté et une couronne mortuaire. Les victimes présumées étaient le rédacteur et l’éditeur d’une newsletter dont un article avait traité d’un contentieux impliquant eBay.
5 Acheter sa bourriche au drive à huîtres
Un bar à huîtres a ouvert au Graudu-Roi, dans le Gard, sur une dalle de béton flottant dans l’eau. Les plaisanciers amarrent leur bateau quelques secondes à ce bar flottant, juste le temps d’être servis. C’est l’hôtel quatre étoiles le Spinaker, niché au bord de l’eau, qui a lancé ce drive.
6 Ouvre la fenêtre, la pièce va commencer
Pour contourner la suspension des spectacles à cause de la pandémie, une compagnie uruguayenne présente de courtes pièces gratuites au pied des immeubles pour permettre aux familles de se changer les idées. La Kompañia Romanelli a baptisé son projet « Du théâtre à ta fenêtre ». L’idée est que le public les observe depuis leur fenêtre, sans sortir de chez eux.
7 Le succès planétaire d’un groupe confidentiel
Le percussionniste aborigène Andrew Gurruwiwi joue généralement devant quelques centaines de connaisseurs dans le nord de l’Australie. Mais le confinement lui a permis de toucher 120000 personnes, car son groupe a été la révélation de la série de concerts « East Arnhem Live », diffusée sur Internet dans le monde entier.
8 Notre galaxie pourrait compter 30 civilisations
Des chercheurs de Nottingham, au Royaume-Uni, ont calculé qu’une trentaine de civilisations intelligentes pourraient exister dans notre galaxie, « en plus de la nôtre ». La distance moyenne à laquelle ces civilisations se trouveraient « est de 17 000 années-lumière », selon l’article cité par El Mundo et Courrier International.
9 Nos internautes ont du talent 10 Non, la BBC ne souhaite pas déboulonner George Orwell
Dans un tweet publié le 14 juin, partagé des milliers de fois, un internaute avance que « la statue d’Orwell devant la BBC doit être enlevée ». Les thèmes d’Orwell
« ne correspondent plus aux valeurs de la BBC », écrit-il dans ce message accompagné d’une prétendue capture d’écran du quotidien britannique The Guardian.
En réalité, la BBC (British Broadcasting Corporation) n’a pas prévu de retirer la statue de son emplacement actuel, confirme le groupe audiovisuel public britannique auprès de 20 Minutes. La statue de l’auteur de 1984 et du Quai de Wigan se dresse devant l’un de ses bâtiments londoniens depuis 2017. George Orwell a travaillé pour la « Beeb » entre 1941 et 1943. Quant à la capture d’écran qui apparaît dans le tweet, elle est fausse. On ne trouve pas de traces de cette prétendue annonce sur le site du Guardian. La capture d’écran détourne un article authentique du journal, qui annonçait il y a bientôt trois ans l’installation de la statue.
L’auteur du tweet a lui-même reconnu avoir inventé la fausse nouvelle. « J’ai essayé de rendre évident [le faux], mais, en y repensant, il se pourrait que la BBC le fasse, écrit-il. Je donne cinq ans avant que cela n’arrive ! »
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