Le nouveau maire de Goussainville fiché «S» par le passé ?
Abdelaziz Hamida est arrivé en tête (38,58 % des voix) du second tour des municipales à Goussainville (Val-d’Oise) le 28 juin. Mais la victoire de l’ancien président du club de foot de la ville, officiellement élu maire samedi, a provoqué quelques remous. Dans un tweet relayé des milliers de fois, le politologue Guillaume Bigot a affirmé que le nouvel édile était fiché «S». Ce qu’affirmait déjà le 25 septembre L’Express. L’hebdomadaire racontait qu’Abdelaziz Hamida était considéré par les services de renseignement comme proche du mouvement fondamentaliste Tabligh et comptait dans son entourage plusieurs personnes fichées pour radicalisation. Contacté par 20 Minutes, le ministère de l’Intérieur a répondu que « les inscriptions au fichier “S” ne sont pas des éléments communicables. Nous ne sommes donc pas en mesure de confirmer ou d’infirmer cette information.»
«La presse m’apprend que j’ai été signalé à une époque du fait de rencontres avec des personnes qui l’étaient et non pour mes actes, s’est défendu Abdelamiz Hamida dans Le Parisien. Je n’ai aucune pratique contraire aux principes de la République. » Et d’ajouter : « Il semblerait que je ne figurerais plus aujourd’hui dans aucun fichier. Il ne s’agit en aucun cas d’une condamnation. »