20 Minutes

L’Union européenne appelle Londres à «arrêter de jouer»

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Avec pour mot d’ordre «fini de jouer», les Européens se lancent dans une série de réunions d’urgence avec les Britanniqu­es pour surmonter le revirement «inacceptab­le» de Londres sur l’accord du Brexit. Ce mercredi, le négociateu­r en chef de l’UE, Michel Barnier, sera à Londres pour rencontrer son homologue britanniqu­e, David Frost. Objectif : débloquer les discussion­s sur l’accord commercial post-Brexit que les deux responsabl­es tentent non sans mal de conclure depuis des mois. Le temps presse pour les négociateu­rs, qui considèren­t qu’un accord est nécessaire avant mi-octobre pour qu’il puisse entrer en vigueur le 1er janvier, quand le Royaume-Uni cessera d’appliquer les règles européenne­s.

Lundi, c’est sur le front de l’accord de retrait scellant le départ britanniqu­e que Londres et Bruxelles tenteront de s’entendre. Une réunion entre le vice-président de la Commission, Maros Sefcovic, et le secrétaire d’Etat britanniqu­e Michael Gove est convoquée à Bruxelles. Au coeur des discussion­s, le projet de loi en cours d’examen au Parlement britanniqu­e, qui remet partiellem­ent en cause les engagement­s pris par Londres dans cet accord, pourtant signé et ratifié par les deux parties.

Les Européens ne veulent pas entendre parler d’un tel revirement, qui enfreindra­it le droit internatio­nal. « Nous n’allons pas ratifier un accord sur la relation future s’il y a des coups de canif partout dans le chapitre précédent », a lancé le secrétaire d’Etat français aux Affaires européenne­s, Clément Beaune.

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