Un docu fait cas de la trajectoire du rappeur RK
France TV Slash plonge dans l’intimité de l’artiste originaire de Meaux
Gims, Bigflo et Oli, Médine… Les sorties de documentaires sur des figures du rap français s’enchaînent. Et c’est désormais au jeune RK de les rejoindre, avec un docu de quarante-cinq minutes que lui consacre France TV Slash, disponible dès ce vendredi.
Les réalisateurs Benjamin Montel et Yoan Zerbit ont suivi pendant une dizaine de jours (étalés sur une année) le rappeur de Meaux (Seine-et-Marne), véritable phénomène qui comptabilise trois albums à son actif (dont le dernier, Neverland, est sorti en juillet) et déjà plusieurs disques d’or et de platine. Après deux premiers épisodes consacrés à Clara Luciani et Chilla, ce documentaire s’inscrit dans la collection Jump ! de la chaîne, qui « a la volonté et l’ambition de faire un scanner de la nouvelle scène française dans tout ce qu’elle comporte, pop, variété, rap… », explique à 20 Minutes Benjamin Montel, réalisateur et cocréateur de la collection avec Manuel Herrero.
« Une trajectoire de vie »
Mais il ne s’agit pas d’un simple scanner musical, ni d’un film promotionnel. « Ce qui nous intéresse quand on parle des artistes, c’est la trajectoire de vie, ces questions qui résonnent avec celles de notre audience : de construction de soi, de destin, de maîtrise de son image », précise Antonio Grigolini, directeur délégué aux antennes non linéaires de France Télévisions. Dans « RK, le rêve d’un gosse », les réalisateurs plongent dans l’intimité du rappeur, le filment en studio, dans son quartier, au côté de sa mère ou au sein du foyer dans lequel le jeune homme a été envoyé quelque temps. RK, Ryad de son vrai nom, s’y livre avec pudeur et fait le point, à froid, sur le chemin parcouru jusque-là. «C’est le trajet d’un gamin qui n’était pas programmé pour ça, qui vient de cette France entre la campagne et la banlieue un peu difficile, estime Benjamin Montel. Celui d’un gars qui va en foyer, qui se retrouve à faire des petites vidéos de rap, puis “Planète rap”, et ça marche, il embarque ses potes. En fait, c’est un voyage! Ce n’est pas une odyssée, mais un trajet qui, je pense, est assez universel.» Un récit qui colle à France TV Slash, dont l’une des missions est « de proposer aux jeunes Français des programmes qui soient un miroir de ce qu’ils vivent », résume Antonio Grigolini.