« Roland-Garros, c’est le dossier prioritaire »
Soutien du nouveau président de la FFT Gilles Moretton, Arnaud Clément aura bientôt des responsabilités
L’union fait la force. Gilles Moretton, élu samedi à la tête de la Fédération française de tennis, entend s’entourer un maximum pour remettre le tennis tricolore à l’endroit. Parmi ses soutiens, Arnaud Clément aura probablement un rôle à jouer autour de la direction technique nationale. L’ancien finaliste de l’Open d’Australie pointe Roland-Garros ainsi que la situation des clubs face à la crise sanitaire comme les chantiers prioritaires du successeur de Bernard Giudicelli.
Dans quel rôle vous retrouvera-t-on au côté de Gilles Moretton ?
Le domaine dans lequel je risque d’être le plus compétent, c’est ce qui touche à la direction technique nationale. Dans un rôle de bénévole, pas de salarié. C’est ce que j’ai dit à Gilles. Je n’envisage pas des fonctionnements autres qu’en équipe. Même si je suis élu en charge d’un département, j’écouterai, je prendrai des avis et ne déciderai pas seul.
Quels seront les premiers chantiers qui s’offriront à Gilles Moretton, sachant que les réalités ont été complètement bousculées par le contexte sanitaire ?
En entrant si tardivement en action, en décalage de deux mois par rapport à la date initiale, il y a une actualité qui sera très importante et immédiate : RolandGarros. C’est pour ça que, à mon avis, on se réunira dès le lendemain de l’élection pour établir l’ordre des priorités, sans oublier notre programme. Mais là, il y a Roland, qui va arriver rapidement et vraisemblablement dans des conditions particulières. Ça va être la priorité.
On peut se diriger vers un scénario comme celui de l’année dernière ?
Nous ne définissons pas seuls le scénario, il y a la situation sanitaire et le gouvernement. Un scénario similaire à celui de l’an passé est envisageable, tout comme un huis clos. On a pu voir que ceux qui sont plus stricts qu’ailleurs ont réussi, avec des protocoles extrêmement durs, à maintenir leur événement, alors que c’était loin d’être gagné. Jusqu’à vendredi soir, l’Open d’Australie s’est joué avec du public. Ça peut aussi inspirer tous les organisateurs des Grands Chelems et des gros tournois jusqu’à la fin de l’année.
Quelles priorités viennent après le dossier Roland-Garros ?
La situation de nos clubs, qui souffrent par rapport au Covid. Là, on est vraiment dans la gestion immédiate de la crise. Quand on a commencé notre campagne, il y a plus d’un an, le Covid n’existait pas. Il y a donc certaines priorités à revoir, et gérer les difficultés rencontrées par les clubs en fait partie. Il faudra faire l’état des lieux pour voir ce qui peut être fait et avec quels moyens à disposition. On n’a pas grand-chose en mains aujourd’hui. Il n’y a pas eu une grosse communication avec ceux qui étaient en place avant nous.