20 Minutes

« Quand j’étais gamin, je voulais être vétérinair­e »

Le médecin et animateur Michel Cymes joue dans «La Doc et le Véto», ce mardi sur France 3

- Propos recueillis par Clément Rodriguez

Il enfile pour la première fois une blouse de vétérinair­e. Ce mardi, à 21h05, Michel Cymes ne sera pas sur un plateau de télévision ou en consultati­on, mais dans un village auvergnat pour La Doc et le Véto. Proposé par France 3, ce téléfilm met en lumière la situation des déserts médicaux en France.

Michel Cymes vétérinair­e, ça aurait pu être le rôle de votre vie en dehors des écrans ?

Quand j’étais gamin, je voulais être véto. Des amis de mes parents m’ont dit que c’était très compliqué, que c’était un concours terrible, et qu’il valait mieux que je fasse médecine. «a doit être très très dur.

Cette fiction dépeint la situation des déserts médicaux. C’est l’une des raisons pour lesquelles vous avez accepté d’y participer ?

J’ai accepté pour plusieurs raisons. D’abord parce que j’avais envie de recommence­r l’expérience que j’avais eue avec Meurtres en pays d’Oléron.

Je me suis assis sur mes réticences, qui étaient de me dire que les gens me connaissen­t comme médecin, comme présentate­ur. La deuxième raison, c’est que je suis un amoureux de la nature, de la campagne, et je suis bien évidemment de très près le drame du désert médical en France.

Cette fiction m’a fait entrer dans ce que vivent les territoire­s ruraux. Un vétérinair­e est souvent le premier interlocut­eur santé des gens. Certains de vos confrères et consoeurs viennent-ils parler avec vous de leur situation difficile dans un désert médical ?

Oui, on me parle des difficulté­s, de l’isolement. Le personnage d’Emma [la jeune docteure qui fait son arrivée dans un désert médical] est très symptomati­que de ce qu’il se passe : les jeunes ne veulent plus sacrifier leur vie à leur métier, il faut être en permanence disposé et disponible pour aller chez les gens. L’exercice de la médecine de campagne est très compliqué aujourd’hui. Votre autre actualité, c’est le lancement d’« Antidote », il y a trois semaines, sur France 2. Etesvous satisfait des premiers retours ? La satisfacti­on vient du fait que c’est une émission originale dans laquelle on donne des infos santé insolites et qu’on surprend. C’est très compliqué de parler santé à la télé aujourd’hui, les gens sont saturés. Nous, on a voulu dire que la santé est parfois aussi un peu légère, elle nous apprend des choses sur le corps humain.

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Michel Cymes endosse le rôle de vétérinair­e pour la première fois.

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