Les femmes ont les pleins pouvoirs dans « The Nevers »
Dans «The Nevers», ce lundi sur OCS, des femmes mystérieuses et battantes évoluent dans le Londres de l’époque victorienne
Après The Irregulars, sur Netflix, ou
Carnival Row, sur Amazon Prime Video, voici un autre ambitieux drame fantastique de l’ère victorienne. The Nevers est une fiction créée, réalisée et produite par Joss Whedon pour HBO, avant qu’il quitte la série (lire l’encadré). Elle est diffusée en France ce lundi à 20 h 40 sur OCS City. Femmes puissantes, mystères et forces occultes… Le créateur de Buffy contre les vampires semble revenir à ses premières amours. Dans le Londres de l’époque victorienne, certains habitants, principalement des femmes, commencent à développer d’étranges pouvoirs. On les appelle les « touchés ». « C’est comme dans la vie, on sait qu’on est entourés de femmes et qu’elles ont des superpouvoirs », s’amuse Ben Chaplin, qui incarne l’inspecteur Frank Mundi, que
20 Minutes a rencontré.
Ces femmes «touchées» sont rejetées par la bonne société et trouvent refuge au sein de l’orphelinat, un foyer financé grâce à la fortune familiale de Lavinia Bidlow (Olivia Williams). Son personnage énigmatique en fauteuil roulant rappelle le professeur Xavier prenant sous son aile les mutants pour en faire des X-Men.
De la science-fiction
« La série fait allusion aux tropes classiques de la science-fiction, mais elle lance des idées nouvelles », commente Olivia Williams. Parmi ces femmes aux capacités extraordinaires, la téméraire Amalia True (Laura Donnelly), « qui pourrait mourir pour la cause et tuerait pour un verre », et Penance Adair (Ann Skelly), «génie de l’invention», gèrent l’orphelinat et protègent les « touchés ». Des versions modernes de
Buffy ? « Je n’ai jamais vu un seul épisode de Buffy !, précise Laura Donnelly. Je devrais me sentir gênée, parce que j’entends beaucoup parler de similitudes. Quand j’ai découvert mon personnage, on m’a parlé d’une version féminine de Butch Cassidy et le Kid. J’ai vu immédiatement le côté amusant de la chose. »
« Il y a des similitudes entre Buffy et Amalia, dans le sens où toutes deux deviennent des héroïnes involontaires, avec une mission sur les épaules pour une raison quelconque, souligne Ann Skelly. Mais c’est un style différent, parce que c’est l’époque victorienne. »