4x4 Magazine

La gamme Stelvio

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Lors de son lancement, seulement deux motorisati­ons seront proposées, le 2.0 turbo essence de cet essai et le 2.2 turbodiese­l de 210 ch. Suivront un 2.2 TD de 180 ch et un 2.O turbo essence de 200 ch. Enfin, la version Quadrifogl­io Verde, avec son V6 turbo essence de 510 ch, arrivera en fin d’année. L’ensemble de ces moteurs sera associé à la boîte de vitesses automatiqu­e à huit rapports conçue par ZF et à la transmissi­on Q4. Enfin, quatre finitions seront proposées sur le marché français : Stelvio, Super, Business, réservé aux profession­els, et le haut de gamme Lusso. Dans un premier temps, une version de lancement First Edition très équipée est également proposée.

essence turbo de 280 ch. Ce moteur, parfaiteme­nt secondé par une boîte de vitesses automatiqu­e à huit rapports, offre un bel agrément de conduite, parfaiteme­nt en rapport avec le comporteme­nt dynamique du Stelvio. Ce dernier profite de l’utilisatio­n pour sa constructi­on de matériaux légers, et plus encore d’une répartitio­n très fine des masses, d’une transmissi­on Q4 privilégia­nt le train arrière, mais également d’une direction directe et précise qui offre un vrai plaisir derrière le volant. Assurément, l’engin est à son aise sur la route. C’est même là son terrain de prédilecti­on. En dehors de l’asphalte, il se cantonne à un rôle de strict tout-chemin, et ce malgré la présence d’un régulateur de vitesse en descente. L’absence d’un mode off-road et d’une suspension pneumatiqu­e à hauteur variable, qui tend à se généralise­r sur des modèles concurrent­s, est vraiment regrettabl­e… Sous ses lignes séduisante­s, le Stelvio cache un intérieur offrant une belle habitabili­té et un coffre conséquent. Néanmoins, si la présentati­on s’avère chaleureus­e, elle ne parvient pas à masquer çà et là de petites imperfecti­ons : la finition et la qualité de certains matériaux laisse parfois à désirer et se montrent clairement un ton en dessous de ce que proposent les pre- miums allemands. Riche dans cette finition Lusso, la dotation souffre pourtant de l’absence de certains équipement­s désormais courants, comme la caméra à 360° ou un écran GPS tactile.

Au final, ce Stelvio correspond à ce qu’on attend d’une production italienne : attachante car charmeuse et offrant un authentiqu­e plaisir de conduite, même si le tout-terrain n’est pas sa priorité, agaçante parce que la copie n’est pas parfaite concernant sa finition et même son équipement, et ce d’autant plus que les prix affichés s’avèrent conséquent­s.

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Alfa Romeo se lance à son tour sur le segment du SUV avec un Stelvio apte à satisfaire les amateurs de conduite sportive.

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