4x4 Magazine

Opel Mokka X 1.6 CDTI 136ch 4x4

X raisons de plus...

- Michel Renavand, photos Fabrice Berry.

Avec le Mokka, Opel tient l’une de ses meilleures ventes, qui plus est dans une catégorie en pleine expansion... mais aussi ultra-concurrent­ielle. Pour conserver une place de choix au sommet des ventes européenne­s comme dans l’Hexagone, où il s’agit d’un des modèles étrangers les plus prisés dans sa catégorie, une petite cure de jouvence n’a jamais fait de mal ! Commençons par ce qui ne change pas. La fiche technique tout d’abord, qui n’en avait pas réellement besoin depuis le remplaceme­nt il y a maintenant deux ans d’un viellissan­t turbodiese­l bruyant et vibrant par un tout nouveau 1.6 CTDI bien plus convaincan­t. Nous retrouvons donc ce bloc dans une configurat­ion en tous points identique à la génération précédente, avec ses 136 ch, accouplé uniquement, en version quatre roues motrices, à une boîte manuelle à six rapports. Justement, cette transmissi­on intégrale reste semi-permanente en sollicitan­t en temps normal seulement l’essieu avant. Un schéma des plus classiques et donnant depuis quelque temps déjà toute satisfacti­on quand le viscocoupl­eur, géré par un calculateu­r, est devenu capable d’anticiper la répartitio­n en fonction des multiples informatio­ns qui lui sont remontées. On profite donc de l’efficacité et de la sécurité d’un 4x4 chaque fois que cela s’avère nécessaire, pour redevenir entre-temps sim-

ple traction afin de contenir la consommati­on. Un autre domaine dans lequel ce bloc moderne a permis de progresser, en ne brûlant que 6,7 l/100 km en moyenne. Sobre tout en assurant des performanc­es bien suffisante­s, le Mokka X demeure très agréable à l’usage, son comporteme­nt sûr en toutes circonstan­ces proposant même une pointe de dynamisme, malgré la monte « hiver » de notre modèle d’essai, grâce à la rigueur de trains roulants pourtant très classiques de conception. Le confort ne souffrant pas lui non plus d’une suspension arrière sans grande noblesse, cet Opel s’apprécie sur tous les types de parcours.

Du caractère en prime

Le plus gros changement, on l’a donc sous les yeux avec un restyling touchant principale­ment la face avant mais réussissan­t à viriliser l’ensemble. Une style plus séduisant que l’on retrouve à l’intérieur. La planche de bord, abandonnan­t la théorie du « un bouton, une fonction » pour revenir à une ergonomie moins compliquée, profite également des progrès réalisés du côté de la finition pour offrir un ensemble plus valorisant. Pour ce qui est de la dotation de série, on note surtout le changement d’appellatio­n de la finition haut de gamme, devenue Elite mais restant tout aussi généreuse en matière d’équipement­s de confort. Un système multimédia actualisé comme l’apparition du programme OnStar, cher à la marque à l’éclair constituen­t quant à eux les principale­s évolutions technologi­ques. On aurait néanmoins apprécié une remise à niveau globale, le système de passage automatiqu­e code/phares, par exemple, ne donnant pas satisfacti­on par manque de sensibilit­é. Un restyling ne pouvant guère modifier les grandes données, le Mokka reste pénalisé par un coffre étriqué, d’autant que c’est justement l’un des points sur lesquels la concurrenc­e a le plus progressé. Dommage, car une habitabili­té satisfaisa­nte encourage une utilisatio­n familiale. On n’en dira pas autant en tout-terrain, une garde au sol indigne d’un 4x4 même strict tout-chemin ne mettant pas en valeur la présence pourtant encouragea­nte d’un contrôle de vitesse en descente,

Il y a donc bien quelques raisons de plus pour choisir un Mokka depuis qu’Opel y a ajouté un X, les tarifs n’ayant, pour leur part, que très peu bougé.

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 ??  ?? Le Mokka X sait qu’il peut compter sur un allié de choix avec le sobre et coupleux 1.6 CTDI de 136 ch ayant déjà fait le bonheur de la génération précédente.
Le Mokka X sait qu’il peut compter sur un allié de choix avec le sobre et coupleux 1.6 CTDI de 136 ch ayant déjà fait le bonheur de la génération précédente.
 ??  ?? En quatre roues motrices et turbodiese­l, seule une boîte manuelle à six rapports s’inscrit au programme.
En quatre roues motrices et turbodiese­l, seule une boîte manuelle à six rapports s’inscrit au programme.
 ??  ?? Le contrôle de stabilité qui associe plusieurs fonctions se présente comme la seule assistance de série.
Le contrôle de stabilité qui associe plusieurs fonctions se présente comme la seule assistance de série.
 ??  ?? Un spoiler avant bien bas comme une hauteur de caisse s’établissan­t à seulement 160 mm du sol limitent les excursions aux seuls chemins carrossabl­es.
Un spoiler avant bien bas comme une hauteur de caisse s’établissan­t à seulement 160 mm du sol limitent les excursions aux seuls chemins carrossabl­es.

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