Copie quasi parfaite
Sans bousculer ni trahir ce qui a fait le succès de son prédécesseur, le nouveau Q5 y ajoute juste ce qu’il faut de modernisme pour empocher le titre.
Cette seconde génération reste dans la lignée esthétique de son prédécesseur en conservant un air de famille prononcé. Pourtant, il s’agit d’un véhicule entièrement nouveau dont le poids baisse d’une petite centaine de kilos à motorisations égales. Justement, on retrouve comme de coutume un 2.0 TDI se déclinant en plusieurs niveaux de puissance, 163 et 190 ch, avec double embrayage S tronic et transmission intégrale. Une configuration que propose également le seul bloc essence commercialisé, un TFSI fort de 252 ch.Tous ces 4x4 bénéficient de la dernière évolution du quattro, devenu ultra. Sans renier le schéma originel à trois différentiels, il s’inspire de ce que proposent les transmissions moins perfectionnées pour ne solliciter en temps normal que le train avant. Passant automatiquement, en fonction de multiples paramètres, de deux à quatre roues motrices sans que cela soit le moins du monde perceptible par le conducteur, quattro ultra perpétue l’excellence de la marque aux quatre anneaux dans ce domaine tout en pré- servant un peu de carburant lorsqu’il s’agit de calculer les désormais incontournables émissions de CO2. Capable de performances de bon niveau, ces moteurs sont à même de mettre en relief l’autre importante nouveauté de cette seconde génération : l’apparition d’une suspension pneumatique.
Sur coussins d’air
Une option quasi indispensable tant elle bonifie dans tous les domaines les prestations du Q5. Le confort en sort tout d’abord comme le grand vainqueur. En permettant de jouer sur la hauteur de caisse, on gagne aussi en tenue de route. Elle se montre également très profitable aux deux programmes Offroad qui proposent ainsi 25 et 45 mm supplémentaires pour culminer au plus haut à 235 mm du sol.Voilà de quoi métamorphoser ses aptitudes en dehors de l’asphalte, bien aidé aussi en cela par la présence en série d’un contrôle de vitesse en descente dont l’allure d’évolution peut descendre à quelques km/h seulement. Cet Audi se montre aussi aux petits soins avec ses passagers. Très silencieux quelle que soit la motorisation choisie, il dispose d’une belle habitabilité qui peut être optimisée au travers d’un supplément par une banquette arrière coulissante. De même, il ne déroge pas aux bonnes habitudes du constructeur bavarois en proposant une qualité de fabrication au-dessus de tout soupçon. Mais de nombreuses options comme le toit ouvrant, l’affichage tête haute ou les toutes dernières assistances électroniques gonflent d’autant une facture finale déjà conséquente. Pourtant, cela ne devrait pas altérer le succès du nouveau 4x4 de l’année.