Moteur et transmission
Dernier tour de piste
S'il a laissé sa place, en 2016, à une mécanique de 143 chevaux étudiée chez BMW et censément plus moderne, le brave 4 cylindres 2,2 litres reste tout à fait dans la course, même si sur cette « phase IV », il effectue son dernier tour de piste… Ce diesel présente bien, avec sa culasse en alliage léger abritant deux arbres à cames en tête, qui actionnent quatre soupapes par cylindre. Côté alimentation, on note la présence bénéfique d'un turbo à géométrie variable, de l'injection directe et d'un dispositif common rail. Ce 2,2 litres passe de 136 à 150 chevaux à 3 600 tr/mn, et propose un couple de 34,7 mkg (contre 31,6 mkg) dès 1 700 tr/mn, ce qui assure une excellente souplesse d'utilisation. Le D-4D est accouplé à une boîte mécanique ou automatique à six rapports.
Blocage du différentiel central
La transmission semi-permanente du RAV4 de la quatrième génération possède un blocage de différentiel central qui optimise grandement la motricité. Supprimé sur la précédente version, ce dispositif de blocage du différentiel fait son retour, pour le plus grand bénéfice d'une chaîne cinématique très efficace, disposant même, avec la boîte automatique, d'un système de contrôle de vitesse en descente, et autorisant le 4x4 japonais à mieux s'exprimer loin de l'asphalte. ESP et aide au démarrage en côte sont bien entendu de série sur ce RAV4