Land Rover Discovery Sport
Faux sportif authentique familial
Ce modèle, disponible en février 2015, s'est affirmé dans la pléthorique famille « LandRange » comme le remplaçant du Freelander. Positionné au-dessus de l'atypique Range Evoque, le nouveau venu appartient davantage à la lignée des « premiums compacts » qu'à celle des Discovery polyvalents qui l'ont précédé et suivi dans la saga Land Rover. Routier efficace, familial accueillant, fidèle à l'identité visuelle de la marque, c'est un bon compromis entre la tradition Land et la modernité Range…
Lorsque le Land Rover Discovery est présenté, à l'automne de l'an 1989 lors du salon de Francfort, il constitue le chaînon manquant entre le rustique Defender et un Range désormais plus proche de la berline de luxe que du break 4x4 traditionnel. S'il est loin de proposer la ligne emblématique du Range – notamment à cause de l'excroissance qui « orne » l'arrière du toit et le pénalise en hauteur – et moins encore l'opulence de son habitacle, le Discovery est tout de même beaucoup plus civilisé que le Defender. Ce Discovery « 1 » pêche, essentiellement, par son antique moteur VM de 112 chevaux, une mécanique d'origine italienne extrêmement capricieuse et d'une fiabilité aléatoire ! L'adoption d'un Perkins à injection directe de 113 chevaux sera donc bien accueillie. Mais c'est avec sa seconde génération, beaucoup plus agréable à l'oeil, mieux équipée, et animée par le Td5 de 138 chevaux, que le « Disco » trouve, à partir de 1999, sa véritable voie. Cinq ans plus tard, la troisième mouture, à tous égards beaucoup plus proche du Range, intègre sans hésiter le clan des 4x4 de luxe.Avec un V6 turbo né Jaguar et une chaîne cinématique ex-
trêmement sophistiquée, qui lui offrent une nouvelle jeunesse !
Un SUV premium vaste et voué à l'asphalte
Le Discovery Sport, apparu en 2015, n'a strictement rien à voir avec cette lignée d'ancêtres baroudeurs et rustiques. Sa mission est de remplacer le SUV compact Freelander, d'une part, et d'offrir à la clientèle une véritable alternative entre un Range Evoque atypique et moyennement accueillant pour les passagers arrière, et un véhicule nettement plus vaste, qui va même jusqu'à proposer une version à sept places. Le nouveau venu, de taille respectable (4,60 m de long), se veut également un concurrent direct et crédible à la fa- mille des SUV premium de même gabarit, en particulier les vedettes du segment comme les BMW X3, Audi Q5, Mercedes GLC, Lexus NX ou Volvo XC60. L'engin est d'abord proposé avec le moteur 2,2 litres d'origine PSA, mais Jaguar ne veut pas partager ce groupe avec le cousin Land, qui va donc disposer fin 2015 du nouveau TD4-2 litres Ingenium, proposant 150 ou 180 chevaux, et un couple maxi compris entre 32,7 et 43,8 mkg à 1 750 tr/mn. Si cette dernière valeur offre une vraie souplesse d'utilisation au véhicule, la puissance s'avère un peu juste, compte tenu de la masse (deux tonnes) à déplacer. Comme le Range Sport, le TD4 est doté d'une boîte de vitesses mécaniques à six rapports, ou d'une remarquable boîte automatique à neuf vitesses, et d'une transmission intégrale permanente héritée de l'Evoque, ce qui en fait un SUV essentiellement voué à l'asphalte…
Une dotation de qualité en version SE et HSE
La version Pure de base propose, de série, un équipement déjà complet. Ne parlons pas des aides à la conduite, de l'ABS au contrôle d'adhérence en forte déclivité, en passant par le contrôle de stabilité, l'antipatinage, le dispositif « stop&start » ou l'aide au démarrage en côte. Voyons plutôt du côté de l'habitacle, dans lequel figurent sept airbags, une climatisation manuelle, un autoradio/CD de belle facture, les vitres et rétroviseurs à commandes électriques, l'ouverture télécommandée des ouvrants, le démarrage sans clé, des jantes alliage de dix-sept pouces, le siège conduc-
teur et le volant réglables en hauteur, etc. Le modèle SE bénéficie, outre de la clim électronique et des phares bixénon, d'un radar de stationnement, du système Terrain Response, d'un détecteur de pluie et de luminosité, de la troisième rangée de deux sièges escamotables portant la capacité de cinq à sept places, de jantes de dixhuit pouces, ainsi que de la navigation, d’un radar de recul, du limiteur/régulateur de vitesse, de la banquette centrale coulissante, etc. Quant au Discovery Sport HSE, il a tout ça plus une garniture en cuir, une commande électrique des sièges avant, une climatisation bi-zone, la caméra de recul. Le « must » de la gamme est le HSE Luxury, qui se pare d'un détecteur d'obstacle, d'une assistance au stationnement, d'un hayon électrique et de spectaculaires jantes de dix-neuf pouces.